Sophie & Mme Fitz-Patrick interrompues par l’hôte (Tom Jones, 1750) - Gravelot
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Analyse
L’enfant trouvé. Livre onzième. Contenant enviton trois jours.
Chapitre IV. Méprise de l’Hôte. Terreurs de SOPHIE.
« L’Hôte étoit debout, une serviette sous le bras, & dans un maintien aussi respectueux que si nos Dames fussetn arrivées dans un carrosse à six chevaux.
Madame Fitz-Patrick avoit l’air moins affligée que Sophie, qui pouvoit à peine avaler un morceau.
Notre Hôte, qui brûloit depuis long-tems d’avoir l’occasion de parler, ne laissa pas échapper celle-ci. Je suis fâché, Madame, dit-il, en s’adressant à Sophie, que votre Grandeur ait si peu d’appétit : depuis le tems qu’elle n’a mangé, elle devroit pourtant avoir faim. J’espere que Madame n’est pas maintenant dans le cas d’avir de grands chagrins ; car, on prétend ici que tout ira bien mieux qu’on n’osoit le penser d’abord. Un Gentilhomme, qui ne fait que de partir, a apporté d’excellentes nouvelles ; certaines gens qui ont fait prendre le change à d’autres, seront peut-être arrivé[e]s à Londre avant qu’on les rattrappe ; & si cela arrive, ces gens-là trouveront gens qui leur feront un très-bon accueil. » (P. 240)
1. Au-dessus de la gravure à droite « Tome. 2. Page 241 ».
Sous la gravure à gauche « H. Gravelot. inuen. », à droite « .J.J.Pasquier. Sc. »
Informations techniques
Notice #009891