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A la suite des Passions de lâĂąme de Descartes (1649), Le Brun parla Ă plusieurs reprises, en 1668, Ă lâAcadĂ©mie, de lâExpression gĂ©nĂ©rale et de lâExpression des passions. Pour illustrer son propos, il exĂ©cuta des dessins dans lesquels, Ă lâaide de lignes horizontales, il montra les dĂ©formations, sous lâempire des sentiments, du visage humain, vu de face et de profil. En 1671, nouveau discours, sur la physiognomonie, dont lâoriginal est perdu ; on en connaĂźt une synthĂšse faite par Nivelon, des abrĂ©gĂ©s de Testelin (1696) et E. Picart (1698) et une « dissertation » de Morel dâArleux, en introduction Ă lâĂ©dition des planches de 1806. Le Brun Ă©tudie quatre points prĂ©cis : les traits et les hommes cĂ©lĂšbres de lâAntiquitĂ© et les rapports entre leurs traits et leurs caractĂšres, ensuite les traits des hommes par rapport aux animaux, puis les yeux et les sourcils, enfin le cerveau de lâhomme. Le Louvre possĂšde en deux albums prĂšs de 250 dessins physiognomoniques dans lesquels les visages dâhommes sont mis en parallĂšle avec la tĂȘte de lâanimal correspondant Ă ses traits.