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Exécuté pour Auguste II, dit le Fort, dont Dinglinger était le joailler officiel.
Dinglinger fut le concepteur du projet et effectua le travail de joaillerie. Les pierres furent taillées par Christoph Hübner. Christian Kirchner intervint comme plasticien.
Matériaux utilisés : pierre de Kelheim, calcédoine, différentes variétés de pierres précieuses, perles, or et dorure, argent, émail, diamants ; le plateau est en bois doré.
Dinglinger s'est inspiré des gravures de L'Antiquité expliquée et représentée en figures de Bernard de Montfaucon (1719, 5 vol. ; 10 vol en 1724).
L'inscription latine apposée sur les petits côtés du socle de l'obélisque témoigne de l'importance de cette recréation de l'art égyptien dans l'esprit de Dinglinger :
« Ce que l'Antiquité admirait en Égypte,
fiers monuments
continue à vivre, éclairé d'une nouvelle lumière,
dans cet ouvrage,
qui,
fidèle aux anciens monuments
ne craint ni le travail ni les dépenses. »
Signé et daté sur la paroi de gauche :
« le premier joaillier
du grand roi polonais Frédéric Auguste,
Johann Melchior Dinglinger,
Dresde,
en l'année du salut 1731. »
