![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
1. Inscriptions, signatures. 2. Historique, auteur, fabrication, commanditaires. 3. Variantes, œuvres en rapport : Mentions sur la page en dehors de l’image. 1. Signé sous la gravure à gauche « H. Gravelot inv. », à droite « A. J. Duclos Sculp » Légende sous les signatures : « …… neuterque recedens | Sustinuit dixisse vale……. » (et ni l’un ni l’autre en en s’éloignant n’eut la force de dire adieu) Référence sous la légende : « L. 5. V. 795. » Analyse de l’image : Cornélie conjure son époux Pompée de ne pas revenir auprès d’elle s’il est vaincu : c’est en effet là qu’on le recherchera d’abord pour le tuer. « La dernière prière que je t’adresse, Hoc precor extremum, c’est que, si tes armes vaincues ne te laissent d’autre ressource que la fuiye, quand tu te seras abandonné aux flots, tu préfères détourner partout ailleurs ta carène malheureuse, car on te cherchera aux bords où je serai. » La scène proprement dite est la conjuration de Cornélie. Mais l’image représente l’instant d’après, quand ni Pompée ni Cornélie n’ont la force de prononcer leur adieu. C’est une image sans texte… Pompée déjà parti à droite se retourne une dernière fois vers Cornélie, ce détour, cette torsion constitue le principe ordonnateur de l’image.
|