Roland & Renaud se disputent Angélique (Roland furieux, Franceschi 1584 ch1) - G. Porro

Au premier plan à droite, Charlemagne remet Angélique au duc de Bavière : elle sera la récompense de celui, de Renaud ou de Roland, qui tuera le plus d’infidèles à la bataille de Montauban (str. 8-9). Roland est représenté au coin inférieur droit de la gravure (Orlando), Renaud au centre (Rinaldo). La bataille est représentée au-dessus de la tente (Battaglia).    

A mi-hauteur, sur la gauche, après la déroute des chrétiens à Montauban, Angélique fuit dans la forêt (str. 10). Elle est représentée à nouveau fuyant au-dessus, tandis que Renaud, à pied, la poursuit (str. 11-13). Au centre Ferragus (Ferraù) prend la défense d’Angélique et combat Renaud (str. 16). Les deux chevaliers, constatant qu’Angélique a disparu concluent cependant une trêve et partent ensemble à sa recherche, montés sur le seul destrier de Ferragus, car Renaud a perdu Bayard : les deux hommes sur le même cheval sont représentés contournant un rocher puis, en haut à gauche, se séparant à l’endroit où la route se partage en deux (str. 22).    

Plus bas et sur la droite, Ferragus revenu sur ses pas drague la rivière avec une branche pour retrouver son casque (str. 25). Le fantôme de l’Argail, qu’il a tué au début du Roland amoureux de Boiardo, surgit de l’eau en brandissant le casque, qu’il réclame pour lui (str. 27). En haut à droite Angélique qui se repose dans un buisson de fleur d’épines surprend Sacripant assis, se désespérant de ne jamais pouvoir atteindre... Angélique ! (str. 40.) Tout en haut à droite, alors qu’Angélique avait proposé à Sacripant de devenir son guide, un chevalier vêtu de blanc, Bradamante, fond sur lui et le terrasse (str. 63) avant de disparaître. Plus haut encore, un messager (Cor.) surgit s’enquérant de Bradamante qui a déjà disparu (str. 68). En haut au centre Bayard sorti du bois est amadoué par Bradamante, tandis que Ferragus le prend par derrière pour le monter (str. 76). En haut à gauche, Sacripant affronte Renaud, qui lui réclame Angélique et Bayard (str. 81).