Le sacrifice de Codrus (Speculum humanæ salvationis 10B34)
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Analyse
« Codrus, roi des Athéniens, voyant l'Attique en proie à une nombreuse armée d'ennemis qui la saccageaient par le fer et la flamme, et ne comptant plus sur la puissance humaine, eut recours à l'oracle de Delphes ; il lui fit demander, par une ambassade, comment il pourrait dissiper un si cruel fléau. Il reçut pour réponse que le moyen d'y mettre un terme était de mourir lui-même de la main de l'ennemi. Cet oracle se répandit non seulement dans toute l'armée athénienne, mais encore dans le camp opposé : l'on y publia la défense expresse de blesser la personne de Codrus. Ce prince, à cette nouvelle, quitte les marques de sa dignité, revêt un costume d'esclave, se présente à une troupe de fourrageurs ennemis, et, frappant l'un d'entre eux d'un coup de faux, se fait donner la mort. Son trépas empêcha la ruine d'Athènes. » (Valère Maxime, Actions et paroles mémorables, 5, 6)
Au premier plan à droite Codrus vêtu en bûcheron se fait tuer par les assaillants Doriens qui tentent de pénétrer dans Athènes assiégée.
La mort de Codrus, en accomplissant l’oracle de Delphes, sauve Athènes : les Doriens lèveront le siège.
Quel est le personnage à gauche, représenté de dos, qui frappe à la porte d’Athènes ? Est-ce Cléomantis ?
1. Rubrique : « Codrus spo[n]te morte[m] subiit. Vale[r]i[u]s M[a]xi[mus] » (Codrus subit volontairement la mort. Valère Maxime).
2. Folio 25 recto, image de gauche.
3. Mis en parallèle avec la mort d’Éléazar, un des héros des Maccabées.
Informations techniques
Notice #011204