Entrée de Gabrielle au couvent (Histoire de dom B***, 1741)
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Analyse
« Allons, repris-je, il est temps de commencer, je vais me coucher sur ce lit, j'écarterai les cuisses assez pour qu'en accourant sur moi le vit à la main, vous puissiez m'enfiler l'un après l'autre, car il faut que le sort règle le pas : les maladroits n'auront pas à ce plaindre, puisqu'en me manquant, ils trouveront des cons tout prêts sur qui ils pourront décharger leur colère. Voilà, messieurs ce que j'avais à vous proposer. » Ils applaudirent tous avec des battements de mains à cet heureux effort de mon imagination, on tire au sort, je tends la bague, on court, un deux, trois passent sans m'enfiler, et vont tomber sur mes sœurs qui leur font oublier leur malheur par toutes sortes de plaisirs, un quatrième vient, c'était vous, père prieur : ah, je payai votre adresse par les transports les plus vifs, et si c'est déplaisir que l'on goûte dans une décharge mutuelle qui fait concevoir, vous ne devez partager qu'avec quatre ou cinq de ceux qui vous suivirent d'avoir fait Saturnin !
2. Une des deux gravures dépliantes de l’édition, dont le format excède deux fois le livre ouvert. Lorsque la gravure est repliée, le moine pénètre Gabrielle.
Informations techniques
Notice #011262