Le suicide d’Aline (Aline &Valcour, 1795, t4, VIII face p. 332)
Notice précédente Notice n°16 sur 16
Analyse
« je me précipitai dans son appartement avec une inquiétude inexprimable.
O monsieur ! quel spectacle !… il m’est impossible de vous le peindre ; … cette chère maîtresse, … cetange du ciel que je pleurerai toute ma vie ; … elle était à terre … elle était noyée dans son sang ; elle avait devant elle les tresses des cheveux de madame, au milieu desquelles elle avait placé le portrait en miniature qu’elle possédait de cette mère respectable. Il est à croire qu’elle s’était poignardée devant ces chers objets de son cœur, et qu’à mesure que la perte de son sang lui avait ôté ses forces, elle était tombée sur ses genoux à la renverse ; telle était la position où je la trouvai. L’arme qu’elle avait employée était une branche de longs ciseaux dont elle se servit à sa toilette… » (Julie à Déterville)
1. Au-dessus de la gravure, à gauche « Tom. 4. », au centre « Partie 8. », à droite « Pag. 332 ».
Légende sous la gravure : « Oh Monsieur quel spectacle ! »
Informations techniques
Notice #013408