Pendant qu'Arondel et La Trimouille se battent, on enlève leurs belles (Voltaire, La Pucelle d’Orléans, ch. 8, 1762)
Série de l'image :
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Date :
1762
Nature de l'image :
Gravure sur cuivre
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :
Z BENGESCO-147
Analyse
Les champions tenaient toujours en l’air,
A poing fermé, leurs brandissantes lames,
Et ferraillaient pour l’honneur de ces dames.
Le Poitevin s’avise le premier
Que sa maîtresse est comme disparue.
Il voit de loin courir son écuyer ;
Il s’ébahit, et son arme pointue
Reste en sa main sans force et sans effet.
Sire Arondel demeure stupéfait.
Tous deux restaient la prunelle effarée,
Bouche béante, et la mine égarée,
L’un contre l’autre. " Oh ! oh ! dit le Breton,
Dieu me pardonne, on nous a pris nos belles ;
Annotations :
2. Argument du chant VIII : Comment le charmant La Trimouille rencontra un Anglais
à Notre-Dame de Lorette, et ce qui s’ensuivit avec sa Dorothée.
Sources textuelles :
Informations techniques
Notice #016055
Identifiant historique :
B5374
Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
Droits de reproduction / Auteur du cliché :
Paris, Bibliothèque nationale de France