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Recherche infructueuse

Suicide de La Trimouille devant Dorothée morte (Voltaire, La Pucelle d’Orléans, ch. 18, 1762)

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Date :
1762
Nature de l'image :
Gravure sur cuivre
Sujet de l'image :
Z BENGESCO-147

Analyse

Quoique placée en tête du chant 18, cette gravure illustre le début du chant 19. Au sortir du château d'Hermaphrodix, La Trimouille et Dorothée se sont écartés de la troupe conduite par Charles et font l'amour dans un bosquet charmant près d'une chapelle. Or c'est dans cette chapelle qu'on vient de célébrer le service funèbre en l'honneur de Chandos, mort au combat. Paul Tirconel sort de la chapelle et surprend les deux amants : quelle offense pour les Anglais que ces deux Français qui font l'amour devant la chapelle où on enterre un de leurs plus illustres soldats !

La Trimouille et Tirconel s'affrontent en duel, La Trimouille est blessé. Dorothée tente de s'interposer et est malencontreusement transpercée par l'épée de son amant. Ce dernier se suicide alors en se jetant sur son épée :

A ces accents tu rouvris la paupière,
Tu vis le jour, La Trimouille, et soudain
Tu détestas ce reste de lumière.
Il retira son arme meurtrière
Qui traversait cet adorable sein ;
Sur l’herbe rouge il pose la poignée,
Puis sur la pointe avec force élancé,
D’un coup mortel il est bientôt percé,
Et de son sang sa maîtresse est baignée.

Annotations :

2. Argument du chant XVIII : Mort du brave et tendre La Trimouille et de la charmante Dorothée. Le dur Tirconel se fait chartreux.

Sources textuelles :
Voltaire, La Pucelle d’Orléans (1752)

Informations techniques

Notice #016065

Image HD

Identifiant historique :
B5384
Traitement de l'image :
Image web
Localisation de la reproduction :
Bibliothèque numérique Gallica, Bibliothèque nationale de France (https://gallica.bnf.fr)