Rodin et Fierval (Nlle Justine, 1799, ch6, fig9)
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Analyse
Comme dans la précédente gravure, Justine est témoin de la scène. Cette fois-ci, elle n'est pas représentée, pour laisser plus de place à la scène proprement dite. Le lecteur peut donc prendre le point de vue de Justine qui, en regardant dans le trou secret d'une cloison, voit ce que la gravure donne à voir. Rodin prend sa fille Léonore, est pris par Fierval : « la perspective est le délicieux cul de Léonore, que Rodin couvre de baisers ; à droite et à gauche sont, sous ses mains, les culs de sa gouvernante et de sa sœur » (p. 536). « Sa gouvernante » est Marthe et « sa sœur » est Célestine, quand Fierval et Léonore sont deux jeunes écoliers (p. 533), frère et sœur, de l'école de Rodin. La posture des uns et des autres, qui prend curieusement la forme d'une pyramide, prend appui sur une ottomane. La fenêtre, bien que fermée, laisse entrevoir brièvement un extérieur : on distingue les branches d'un arbre.
1. Au-dessus de la gravure à gauche « T. I. », à droite « P. 280. »
Informations techniques
Notice #001643