Rodin et Rombeau (Nlle Justine, 1799, ch6, fig10)
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Analyse
Justine a trahi Rodin et sa sœur Célestine en essayant de sauver la fille de Rodin, Rosalie. Celle-ci va être disséquée vivante. Justine est aussi amenée, pour être par la suite marquée au fer rouge de la marque des voleurs. « Enfin, la pauvre fille de Rodin est assise sur un petit rond étroit, élevé de deux pieds, sur lequel porte sa croupe seule. Quatre cordes descendaient du plafond ; on y attache les membres de Rosalie dans le plus grand écartement possible. Rodin établit sa sœur entre les cuisses de la victime, et les fesses tournées vers lui. Marthe devait servir l’opération et Rombeau, bien en face, devait enculer Justine. L’infernal Rombeau, voyant que la tête de Rosalie penche et n’est soutenue par rien, imagine de l’appuyer sur ses fesses. » Rodin s'apprête à détacher « la matrice et l’hymen » (p. 566) de Rosalie, aidé par Marthe qui lui donne un scalpel. La posture des uns et des autres opère un mouvement de la gauche, où tous les personnages sont debout et regardent vers la droite, en passant par Célestine qui se penche un peu, pour finir jusqu'à Justine qui est complètement couchée sur le sol avec au-dessus d'elle Rombeau. Cela met en avant une certaine forme pyramidale. Les livres sur l'étagère à droite rappellent le caractère scientifique de cet « examen » (p. 555) pour les deux libertins.
1. Au-dessus de la gravure à gauche « T. I. », à droite « P. 342. »
Informations techniques
Notice #001644