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Recherche infructueuse

Le temps et la renommée - Véronèse

Date :
1551
Nature de l'image :
Fresque
Fresque déposée sur toile
Dimensions (HxL cm) :
355x168 cm
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :

Analyse

Annotations :

2. Dans la sacristie, les fresques de la Soranza de Paolo Véronèse témoignent de l'activité du peintre à Castelfranco, une décennie avant son succès à la Villa Barbaro à Maser.
Il s'agit de sept pièces peintes en 1551, représentant l'allégorie du Temps et de la Renommée (plafond, 355x168 cm), la Justice et la Tempérance (deux dessus de portes, 200x100 cm) et quatre putti virevoltant sur des balustrades (ovales, 115x87 cm ; l'un d'entre eux, le putto sur un feston, ne peut être attribué à Véronèse, mais à son école).
Elles ont été détachées du mur avec un nouveau procédé technique par n.h. Filippo Balbi et une partie a été donnée à la cathédrale de Castelfranco. Les autres sont conservées dans des galeries et des collections publiques et privées. L'initiative de la récupération de ce premier cycle pictural de Véronèse revient au docteur Francesco Trevisan de Castelfranco, grâce au travail de Balbi, spécialiste en mécanique et en chimie, qui a réalisé le délicat et inédit travail de transposition.
Bon nombre des fresques retrouvées ont été conservées par Balbi, qui les a placées, en mémoire de Crico, dans « ... un petit palais où il montre ces belles peintures ». Il s'agit d'une Vénus nue sur un grand drapé de soie verte, d'une Sainte Famille, de quelques ovales avec des putti et des fruits, de quelques figures ornementales en clair-obscur et, enfin, de deux peintures qui « ... attiraient le regard de tous ceux qui se trouvaient dans ces salles », la première avec la scène d'Alexandre tranchant le nœud gordien et l'autre avec la famille de Darius suppliant aux pieds d'Alexandre.
Les autres fresques avaient été réservées, comme cadeau de Balbi lui-même, pour la sacristie de la cathédrale San Liberale. Elles sont encore conservées à l'endroit même où elles avaient été placées à l'origine et deux plaques commémorent le don et les travaux de récupération.
On se souvient qu'il y avait plus de cent pièces détachées. Mais le destin n'a pas été propice. La collection du palais de Balbi a été dispersée. Il en va de même pour d'autres fresques que Balbi lui-même avait données à l'abbé Moschini et à d'autres. Il en fut de même pour toutes les pièces que Fiocco mentionne : « ... inconnues de la littérature artistique » qui devaient se trouver à l'Université de Londres, peut-être destinées à Londres, mais non reçues, ou en tout cas introuvables ou inexistantes.
Après tant de dispersion et après la laborieuse tentative de recomposition des pièces de ce cycle véronais de 1551, il n'en reste pas moins que cette collection de la sacristie de San Liberale en constitue le noyau le plus important et le plus significatif.

Informations techniques

Notice #016657

Image HD

Identifiant historique :
B5976
Traitement de l'image :
Image optimisée par Esrgan
Localisation de la reproduction :
Wikimedia commons