Le Bienfaisant ou Quiribirini (Cabinet des fées, t5, 1785) - Marillier
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Analyse
Un méchant poursuit un serpent qui trouve refuge auprès du jeune roi. Celui-ci le protège et chasse le méchant.
   Le serpent est en fait le sage versé en sciences occultes qui a permis à la mère du jeune roi de tomber enceinte et d’accoucher de lui, ce qui lui a avalu le surnom de Bienfaisant. Quiribirini est la formule magique qui lui permet de passre dans le corps d’un animal mort de son choix. Le méchant est le père magicien du prétendant d’une reine lointaine qui ne veut pas de lui et que Bienfaisant protège.
   Le jeune roi, aidé de Bienfaisant qui tue ce rival tyrannique, épouse la reine. Le père magicien se venge en envoyant son neveu tromper le roi et utiliser contre lui le secret de la formule Quitibirini. Le roi sous la forme d’un perroquet revient cependant au palais, avec l’aide de la reine il tue le neveu perfide et reprend son corps de roi.
1. En haut à gauche « Quiribiriny » (sic!), à droite « Tom. 5 pag. 127 »
Légende dans le cartouche : « Ce Prince généreux lui donna sa protection | et défendit de le tuer. »
Signé sous le cartouche à gauche « C. P. Marillier Inv. », à droite « J. J. Le Veau Sculp. »
Gravure insérée avant la p. 139, la citation commence à la 7e ligne à partir du bas.
3. Toute cette histoire est une réécriture de la 1ère nouvelle des Trois Princes de Serendip, de Cristoforo Armeno (l’histoire du roi Oziam, contée dans le 1er château de l’empereur Behram).
Informations techniques
Notice #016825