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Recherche infructueuse

1001 nuits. Histoire de Ganem (Cabinet des fées, t10, 1785) - Marillier

Date :
1785
Nature de l'image :
Gravure sur cuivre
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :
PZ24C3 (10)
Œuvre signée
Légende

Analyse

Un marchand de Damas meurt, laissant un fils, Ganem, et une fille. Plusieurs charges sont entreposĂ©es dans son magasin, avec la mention « Pour Bagdad Â» : c’était le voyage que projetait le marchand, avant de mourir. Ganem, malgrĂ© sa jeunesse et les mises en gardes de sa mère, dĂ©cide de faire le voyage.
A Bagdad, il commence à vendre les marchandises, au prix prescrit par son père. Alors qu’il ne lui reste plus qu’une balle, un marchand meurt. Tous les marchands vont à son enterrement, qui est hors de la ville, et Ganem avec eux. La cérémonie s’éternise, la nuit tombe, Ganem s’éclipse pour rentrer, craignant pour son bien. Dans la nuit, il s’égare, et trouve les portes de la ville closes. Il se réfugie dans un cimetière. N’arrivant pas à dormir, il se lève et voit de la lumière. Effrayé, il monte se cacher dans un palmier (en haut à gauche sur la gravure).

« A cette vue la frayeur le saisit, il poussa la porte de qui ne se fermoit qu’avec un loquet, & monta promptement au haut du palmier, qui, dans la crainte dont il étoit agité, lui parut le plus sûr asyle qu’il pût rencontrer.
Il n’y fut pas plutĂ´t, qu’à la faveur de la lumière qui l’avoit effrayĂ©, il distingua & vit entrer dans le cimetière oĂą il Ă©toit, trois hommes, qu’il reconnut pour des esclaves Ă  leur habillement. L’un marchait devant avec une lanterne, & les deux autres le suivoient chargĂ©s d’un coffre long d ecinq Ă  six pieds, qu’ils portoient sur leurs Ă©paules ; ils le mirent Ă  terre, & alors un des trois esclaves dit Ă  ses camarades : Frères, si vous m’en croyez, nous laisserons lĂ  ce coffre, & nous reprendrons le chemin de la ville. Non, non, rĂ©pondit un autre, ce n’est pas ainsi qu’il faut exĂ©cuter les ordres que notre maĂ®tresse nous donne. Nous pourrions nous rĂ©pentir de les avoir nĂ©gligĂ©s : enterrons ce coffre, puisqu’on nous l’a commandĂ©. Â»

Ganem au dĂ©part des esclaves va voir ce que contient le coffre. Il en brise le cadenas avec un caillou et se trouve face Ă  « une jeune dame d’une beautĂ© sans pareille Â», qui est bien vivante…

Annotations :

1. En haut Ă  gauche « H.re de Ganem Â», Ă  droite « Tom. 10 pag. 13 Â»
LĂ©gende dans le cartouche : « Frères, si vous m’en croyez nous laisserons la | ce Coffre, et nous reprendrons le chemin de la Ville. Â»
SignĂ© sous le cartouche Ă  gauche « C. P. Marillier dir. Â», Ă  droite « Borgnet Sc. Â»
Gravure insĂ©rĂ©e avant la p. 13, comme prĂ©conisĂ© en haut Ă  droite, la phrase commence Ă  la 4e ligne Ă  partir du bas.

Objets :
La scène est observée par effraction
Sources textuelles :
Les Mille et une Nuits (trad. A. Galland), 1704-1717

Informations techniques

Notice #016867

Image HD

Identifiant historique :
B6186
Traitement de l'image :
Photo numérique