Préparation du bûcher (Énéide, Strasbourg, 1502) - J. Grüninger > S. Brant
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Analyse
Didon cache à sa sœur sa décision de se suicider ; elle lui parle d’une prêtresse qui pourrait la guérir de son amour :
« Hinc mihi Massylæ gentis monstrata sacerdos,
Hesperidum templi custos, epulasque draconi
quae dabat et sacros servabat in arbore ramos » (IV, 493-495)
[On m’a signalé, venue de là, une prêtresse de la race massylienne, la gardienne du temple des Hespérides, celle qui veillait sur les rameaux de l’arbre sacré et donnait à manger au dragon…]
Didon demande à Anna de faire élever un bûcher dans la cour intérieure du palais (494, 504). En haut à gauche, dans la chambre de Didon, on distingue sur le lit une effigie d’Énée, qu’il s’agira de placer sur le bûcher (effigiemque tore locat, 508 : son effigie ou simplement ses vêtements ?). Sur la gauche, la prêtresse (509) tient dans une main une faucille de bronze pour couper les herbes nécessaires au sortilège. De l’autre main, elle puise dans un pot posé sur son autel. A droite, Énée sur son bateau est averti par Mercure (538) qu’il faut partir d’urgence.
Informations techniques
Notice #018416