Esclaves conduits par des marchands (Histoire des deux Indes, 1781) - Moreau le Jeune
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Analyse
« Cette soif insatiable de lâor a donnĂ© naissance au plus infĂąme, au plus atroce de tous les commerces, celui des esclaves. On parle des crimes contre nature, & lâon ne cite pas celui-lĂ comme le plus exĂ©crable. La plupart des nations de lâEurope sâen sont souillĂ©es ; & un vil intĂ©rĂȘt a Ă©touffĂ© dans leur cĆur tous les sentimens quâon doit Ă son semblable. Mais, sans ces bras, des contrĂ©es dont lâacquisition a coĂ»tĂ© si cher, resteroient incultes. Eh ! laissez-les en friche, sâil faut que, pour les mettre en valeur, lâhomme soit rĂ©duit Ă la condition de la brute, & dans celui qui achĂšte, & dans celui qui vend, & dans celui qui est vendu. »
1. Signé et daté sous la gravure à gauche « J. M. Moreau le Jeune Del. », au centre « 1780 ».
Informations techniques
Notice #018816