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Recherche infructueuse

M. HĂ©bert visite Suzanne dans sa cellule (De Kloosterling, trad. hollandaise de La Religieuse) - R. Vinkeles

Date :
1798
Nature de l'image :
Gravure sur cuivre
Dimensions (HxL cm) :
23,5x15,2 cm
Sujet de l'image :
Œuvre signée
LĂ©gende

Analyse

La citation qui tient lieu de légende introduit la scène qui suit :

Je priais, lorsque l’archidiacre, ses deux compagnons et la supérieure parurent dans ma cellule. Je vous ai dit que j’étais sans tapisserie, sans chaise, sans prie-dieu, sans rideaux, sans matelas, sans couvertures, sans draps, sans aucun vaisseau, sans porte qui fermât, presque sans vitre entière à mes fenêtres. Je me levai ; et l’archidiacre s’arrêtant tout court et tournant des yeux d’indignation sur la supérieure, lui dit : — Eh bien ! madame ? Elle répondit : — Je l’ignorais. — Vous l’ignoriez ? vous mentez ! Avez-vous passé un jour sans entrer ici, et n’en descendiez-vous pas quand vous êtes venue ?… Sœur Suzanne, parlez : madame n’est-elle pas entrée ici d’aujourd’hui ? Je ne répondis rien ; il n’insista pas ; mais les jeunes ecclésiastiques laissant tomber leurs bras, la tête baissée et les yeux comme fixés en terre, décelaient assez leur peine et leur surprise. (GF, p. 98)

Annotations :

1. Signé sous la gravure au centre, « Rein.r Vinkeles, inv. del. et sculp. ».
Légende sous la signature : « Ik lag nog te bidden, toen de Aarts-diakon, beide zijne medgezellen, en de klooster-moeder in mijn cel kwamen. » (Je priais, lorsque l’archidiacre, ses deux compagnons et la supérieure parurent dans ma cellule.)

Sources textuelles :
Diderot, La Religieuse (1760, 1780-3)

Informations techniques

Notice #020071

Image HD