M. Hébert visite Suzanne dans sa cellule (De Kloosterling, trad. hollandaise de La Religieuse) - R. Vinkeles
Analyse
La citation qui tient lieu de légende introduit la scÚne qui suit :
Je priais, lorsque lâarchidiacre, ses deux compagnons et la supĂ©rieure parurent dans ma cellule. Je vous ai dit que jâĂ©tais sans tapisserie, sans chaise, sans prie-dieu, sans rideaux, sans matelas, sans couvertures, sans draps, sans aucun vaisseau, sans porte qui fermĂąt, presque sans vitre entiĂšre Ă mes fenĂȘtres. Je me levai ; et lâarchidiacre sâarrĂȘtant tout court et tournant des yeux dâindignation sur la supĂ©rieure, lui dit : â Eh bien ! madame ? Elle rĂ©pondit : â Je lâignorais. â Vous lâignoriez ? vous mentez ! Avez-vous passĂ© un jour sans entrer ici, et nâen descendiez-vous pas quand vous ĂȘtes venue ?⊠SĆur Suzanne, parlez : madame nâest-elle pas entrĂ©e ici dâaujourdâhui ? Je ne rĂ©pondis rien ; il nâinsista pas ; mais les jeunes ecclĂ©siastiques laissant tomber leurs bras, la tĂȘte baissĂ©e et les yeux comme fixĂ©s en terre, dĂ©celaient assez leur peine et leur surprise. (GF, p. 98)
1. Signé sous la gravure au centre, « Rein.r Vinkeles, inv. del. et sculp. ».
LĂ©gende sous la signature : « Ik lag nog te bidden, toen de Aarts-diakon, beide zijne medgezellen, en de klooster-moeder in mijn cel kwamen. » (Je priais, lorsque lâarchidiacre, ses deux compagnons et la supĂ©rieure parurent dans ma cellule.)
Informations techniques
Notice #020071