Sœur Angélique examine Sœur Agnès (La Religieuse en chemise, 1746, 1er entretien)

Après s'être fait prier, Agnès consent à ce qu'Angélique examine ses fesses. Le lecteur a compris peu à peu que le plaisir d'Agnès consistait à se les flageller avec sa discipline. Voici les propos d'Angélique découvrant les fesses de son amies :

« Angelique. Oh ! le voilà donc à présent ce beau visage toûjours voilé ! mets-toi à genoux sur ta couche, & baisse un peu la tête, afin que je remarque la violence de tes coups. AH bointé divine quelle bigarure ! il me smeble que je vois du taffetas de la chine, ou bien du rayé du temps passé ! il faut avoir une grande dévotion au Mistere de la Flagellation pour enluminer ainsi ses fesses ?
Agnès. Eh bien, as-tu assez contemplé cet innocent outragé ? Oh Dieu comme tu le manies, laisse-le en repos, afin qu'il reprenne son premier teint, & qu'il se délasse de ce coloris étranger. Quoi tu le baises ? »