Récit du courtier chrétien (Les Mille et Une Nuits, éd. Mardrus, t. 2) - Léon Carré
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Analyse
Alors que le jeune marchand est assis dans la boutique de Bedreddin (Badreddine), une dame entre et lèvre son voile, lui laissant voir ses yeux. Il en tombe éperdument amoureux.
« Or, pendant que nous étions ainsi à causer, nous vîmes arriver une femme couverte d’un grand voile de soie bleue ; et elle entra dans la boutique pour acheter des étoffes et s’assit sur un escabeau à côté de moi. Et le bandeau qui lui serrait la tête et lui couvrait légèrement le visage était disposé un peu de côté, et laissait échapper des parfums délicieux et les arômes les plus délicats. Aussi elle me ravit la raison par sa beauté et ses charmes, surtout lorsqu’elle eut écarté son voile et que j’eus aperçu le noir de ses prunelles ! Elle s’assit donc et salua Badreddine, qui lui rendit son souhait de paix et se tint debout devant elle et se mit à lui parler en lui montrant diverses sortes d’étoffes. Et moi, en entendant cette voix douce et pleine de charmes, je sentis encore davantage l’amour se consolider en mon cœur. » (trad. Mardrus)
Léon Carré fait disparaître Badreddine, me marchand est seul face à la dame qui se dévoile devant lui.
1. Signé en bas à gauche « Léon Carré »
Informations techniques
Notice #023337