Abdallah de la terre chez Abdallah de la mer (Les Mille et Une Nuits, éd. Mardrus, t. 7) - Léon Carré
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Analyse
Et aussitôt, sortant de derrière une touffe de corail rose, s’approcha une adolescente qui avait de longs cheveux flottants, de beaux seins, un ventre admirable, une taille gracieuse et de beaux yeux verts aux longs cils noirs, mais qui, comme tous les autres habitants de la mer, se terminait en une queue qui lui tenait lieu de croupe et de jambes. Et, voyant le Terrien, elle s’arrêta interdite, et le regarda avec une immense curiosité, puis finit par éclater de rire, et s’écria : « Ô mon père, qu’est-ce donc que ce Sans-Queue que tu nous amènes ? » Il répondit : « Ma fille, c’est mon ami le Terrien qui me donnait tous les jours le panier de fruits que j’apportais, et dont tu mangeais avec délices ! Approche-toi donc poliment et souhaite-lui la paix et la bienvenue ! » (trad. Mardrus, 514e nuit)
1. Signé en bas à droite « Léon Carré ».
Informations techniques
Notice #023390