Hassan al-Bassri. Les filles du roi des Amazones (Les Mille et Une Nuits, éd. Mardrus, t. 7) - Léon Carré
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Analyse
Or, le lendemain, selon sa promesse, la vieille Mère-des-Lances vint à la tête de ses guerrières, au son des tambours. Et Hassân, déguisé en amazone, était assis sur le rocher qui dominait la mer. Et, de la sorte, il ressemblait à quelque fille d’entre les filles des rois !
Cependant les guerrières adolescentes, descendues de leurs cavales à un signe de la vieille Mère-des-Lances qui les commandait en chef, se débarrassèrent de leurs armes et de leurs cuirasses. Et, fuselées et brillantes elles en sortirent, ô délire des lis et des roses ! comme les lis de leurs feuilles et les roses de leurs épines. Et, blanches et légères, elles descendirent dans la mer. Et l’écume se mêla à leurs chevelures libres et roulées, ou coiffées et hautes comme des tours. Et le gonflement des vagues continua le gonflement de leurs croupes vierges. Et elles étaient comme des corolles effeuillées sur les eaux. (trad. Mardrus, 607e nuit, cp. avec Pléiade III 245)
1. Signé en bas à gauche « Léon Carré ».
Informations techniques
Notice #023391