Orrigille embrasse Griffon (Roland furieux Franceschi 1584 ch16) - G. Porro
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Analyse
Une fois n’est pas coutume dans cette édition, la gravure du chant XVI est de médiocre qualité : les personnages et les chevaux du premier plan, placés trop haut, ont eu les jambes raccourcies pour faire tenir l’ensemble de la composition. Le premier plan copie l’édition Valgrisi, dans le même sens. À gauche, Orrigille s’élance vers Griffon (ici orthographiés Origille et Grifon) pour l’embrasser. À droite, Martan assiste à ce baiser hypocrite, accompagné de ses deux valets. On a ajouté des lances aux chevaliers, les deux valets sont passés à l’extrême droite, le cheval d’Orrigille n’est plus de face, mais de profil, celui de Grifon n’est plus de dos mais de face.
Dans la partie médiane de la gravure est représentée la ville de Paris (PARIGI), avec la Seine sur la gauche. En bas à gauche, la tente symbolise le camp d’Agramant, comme dans l’éd. Valgrisi. Devant les portes de Paris sont massées les troupes anglaises et écossaises amenées par Renaud en renfort. Dans Paris, Rodomont (Rod.) sème la terreur et incendie la ville.
Dans la partie supérieure de la gravure sont représentés les combats. Juste au-dessus de Paris, à gauche, Zerbin (Zer.) franchit un pont pour passer de l’autre côté de la Seine. Renaud (Rin) devant lui affronte les Maures. A droite est indiqué Sobrin (str. 41).
A droite, au niveau de Paris, Ferragus (Ferrau) quitte Marsile pour se lancer dans la mêlée (str. 71-74). Toujours à droite, mais tout en haut, passés cette fois tous les deux de l’autre côté de la Seine, Renaud et Zerbin (Rin, Zerbin) combattent Agramant (Agra, str. 75-76).
En haut à gauche, Charlemagne (Carlo) rencontre un écuyer (Scudier) qui lui annonce les ravages commis par Rodomont dans Paris (str. 86).
Informations techniques
Notice #003025