Allégorie des vices - le Corrège
Anciens numéros d'inventaire :
NIII 4383
MA 4148
Référence de l'inventaire manuscrit :
vol.3, p.216
Analyse
Cette composition allégorique est décrite en 1542 dans le studiolo d’Isabelle d’Este au Palazzo Duccale de Mantoue comme « La Force, la Justice et la Tempérance qui apprennent à un enfant à mesurer le temps afin qu’il soit couronné de laurier et acquière la palme ». La Force, la Justice et la Tempérance sont les Vertus cardinales. Le personnage couronné au centre n’est pas un enfant, mais une déesse en armes, probablement Minerve, déesse de la raison. Elle tient le sceptre et le globe, symboles du pouvoir temporel. La femme assise au premier plan à gauche, tenant une épée et une peau de lion (le lion de Némée, trophée d’Hercule), symbolise la force. La femme de droite au second plan pose un compas sur le globe de verre dans lequel un monstre est emprisonné. de la main gauche elle désigne le paysage à l’arrière plan, signifiant que le monde réel EST ce globe de verre qu’un monstre est prêt à trouer. Cette allégorie un peu compliquée doit désigner la Tempérance (mais certainement pas l’Astronomie).
2. Collection de Louis XIV. Acquis de Mazarin en 1661.
3. Pendant de l’Allégorie des Vertus.
Selon Philippe Malgouyres ce dessin aurait inspiré Antoine Coypel pour son tableau Silène barbouillé de mûres (Musée des Beaux-Arts de Reims - dépôt du musée du Louvre - inv3509).
Informations techniques
Notice #005146