Les amours champĂȘtres, ou Petite idylle galante - Baudouin
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Analyse
« 101. Petite idylle galante
A droite, une ferme avec son colombier. A la porte de la ferme, au-dessous du colombier, une jeune paysanne assise, ou plutĂŽt voluptueusement renversĂ©e sur un banc de pierre ; derriĂšre elle, sa sĆur cadette, debout : elles regardent, toutes deux, deux pigeons qui sont Ă terre Ă quelque distance, et qui se caressent. LâaĂźnĂ©e rĂȘve et soupire ; la cadette lui fait signe du doigt de ne pas effaroucher les deux oiseaux. Au haut de la maison, Ă la fenĂȘtre dâun grenier Ă foin, un jeune paysan qui sourit malignement de lâindiscrĂ©tion voluptueuse de lâune, et de la crainte ingĂ©nue de lâautre. Passe pour cela ; câest comme ma description, on y entend tout ce quâon veut et tout ce qui y est, sans rougir. Autour du banc, on a jetĂ© confusĂ©ment un chaudron, des choux, des panais, une cruche, un tonneau, et dâautres objets champĂȘtres. » (Diderot, Salon de 1765, Versini 373)
2. Don de Charles E. Dunlap.
Sans doute une esquisse préparatoire pour la gouache exposée au Salon de 1765.
Informations techniques
Notice #005281