Don Quichotte coincé à la fenêtre (Don Quichotte, 1657) - Savery
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Analyse
« Chapitre XLIII. Où l’on raconte l’agréable aventure du valet de mules, avec d’autres événements extraordinaires arrivés à l’auberge. »
Don Quichotte a été attaché par Maritornes avec le licou de l’âne de Sancho :
« Comme on l’a dit, il était donc debout sur Rossinante, un bras entier passé dans la lucarne, lié au verrou de la porte par le poignet ; l’angoisse et l’inquiétude l’emplissaient, à l’idée que si Rossinante s’écartait un peu d’un côté ou de l’autre, il devrait rester pendu par le bras. Aussi n’osait-il pas faire leplus petit mouvement, quoiqu’il pouvait bien espérer de la tranquillité de Rossinante qu’il reste un siècle entier sans bouger. » (LP, p. 562.)
Arrivent quatre élégants cavaliers, des serviteurs du père de Don Louis. Sur la gravure, on n’en voit que deux. Ils cherchent à entrer dans l’auberge, et l’un d’eux, au premier plan, s’approche de don Quichotte qu’il prend pour l’aubergiste. Rossinante bouge alors pour flairer le cheval qui la flaire, et Don Quichotte reste pendu par la main à la fenêtre (p. 564).
L’aubergiste en bonnet de nuit se montre alors à la porte (début du chap. 44, LP, p. 565).
1. Sur la gravure, en haut à gauche, « Fol. 575 ».
Informations techniques
Notice #007293