Enlèvement du curé de Domfront (Roman comique) - P. D. Martin
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Analyse
Le curé et sa nièce dans le bracard sont représentés comme des spectateurs dans une loge de théâtre. En fait, à ce moment du récit, la nièce n’est plus à l’intérieur du brancard. Accroché au bracard, au milieu, on distingue le pot de chambre, « qui était de cuivre jaune reluisant comme de l’or ». Au pied du brancard sont agenouillés, suppliant pour leur vie sauve, Julian, le valet du curé, et le paysan Guillaume, conducteur du brancard.
Le chef des assaillants décharge son pistolet « dans la tête d’un de ses hommes de pied, en disant : Voilà comme il faut traiter ceux qui donnent de faux avis ! » Il découvre en effet, lorsque la nièce du curé se démasque, que le brancard qu’il a enlevé n’est pas le bon : c’est Mlle de L’Étoile qu’il voulait...
2. Autrefois au château de Vernie.
Informations techniques
Notice #007324