
Enlèvement du curé de Domfront (Dessins pour le Roman comique) - Oudry
Série de l'image :
Notice précédente Notice n°4 sur 8 Notice suivante
Date :
Entre 1724 et 1727
Nature de l'image :
Dessin à la pierre noire
papier bleu, pierre noire, rehauts de blanc
Dimensions (HxL cm) :
34x29,5
Sujet de l'image :
Lieu de conservation :
RF1688
Œuvre signée
Analyse
Oudry a rassemblé ici trois épisodes de l’aventure du chapitre XIV. Tout d’abord, avant la reconnaissance, le cheval du brancard « mit le pied dans une ornière et broncha si rudement que monsieur le curé s’en éveilla et sa nièce tomba du brancard sur la maigre croupe de sa haridelle. » Oudry rend à merveille le mouvement du cheval qui s’emballe, du brancard déséquilibré, de la nièce qui tombe.
Le second moment suit la reconnaissance, quand le chef des assaillants, à cheval au centre, décharge son pistolet sur la tête de son homme de pied qui l’a mal renseigné : la nièce du curé, à qui il a fait ôter son voile, se découvre comme n’étant pas Mlle de l’Étoile. Le cheval du brancard, tué chez Scarron en même temps que l’homme de pied, est ici bien vivant : il appartient encore au premier moment.
Le troisième moment suit ce meurtre : le curé, qui croit sa dernière heure arrivée, « demanda confession ; Julian et Guillaume se mirent à genoux et la nièce du curé se rengea auprès de son oncle. Mais ceux qui leur faisaient tant de peur les avaient déjà quittés et s’étaient éloignés d’eux autant que leurs chevaux avaient pu courir, leur laissant en dépôt celui qui avait été tué d’un coup de pistolet. »
Autrement dit, quand les deux hommes s’agenouillent à droite pour faire leur ultime confession, le jeune homme à gauche est déjà mort et les autres assaillants sont partis.
Le second moment suit la reconnaissance, quand le chef des assaillants, à cheval au centre, décharge son pistolet sur la tête de son homme de pied qui l’a mal renseigné : la nièce du curé, à qui il a fait ôter son voile, se découvre comme n’étant pas Mlle de l’Étoile. Le cheval du brancard, tué chez Scarron en même temps que l’homme de pied, est ici bien vivant : il appartient encore au premier moment.
Le troisième moment suit ce meurtre : le curé, qui croit sa dernière heure arrivée, « demanda confession ; Julian et Guillaume se mirent à genoux et la nièce du curé se rengea auprès de son oncle. Mais ceux qui leur faisaient tant de peur les avaient déjà quittés et s’étaient éloignés d’eux autant que leurs chevaux avaient pu courir, leur laissant en dépôt celui qui avait été tué d’un coup de pistolet. »
Autrement dit, quand les deux hommes s’agenouillent à droite pour faire leur ultime confession, le jeune homme à gauche est déjà mort et les autres assaillants sont partis.
Annotations :
1. Signé en bas au centre « J. B. Oudry ».
3. Cette scène ne se retrouve pas dans la série des 26 gravures d’Oudry.
3. Cette scène ne se retrouve pas dans la série des 26 gravures d’Oudry.
Sources textuelles :
I, 14
Informations techniques
Notice #007376
Identifiant historique :
A6695
Traitement de l'image :
Image web
Droits de reproduction / Auteur du cliché :
Paris, Réunion des Musées Nationaux, Thierry Le Mage