La tempête (Énéide, Strasbourg, 1502) - J. Grüninger > S. Brant
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Analyse
Sous la gravure, on peut lire les vers suivants :
« Vix e conspectu Siculae telluris in altum
uela dabant laeti, et spumas salis aere ruebant,
cum Iuno, aeternum seruans sub pectore uolnus,
haec secum: « Mene incepto desistere uictam, »
[A peine, hors de la vue de la terre sicilienne sur la haute mer
Joyeux faisaient-ils voile et du bronze de leur proue brisaient-ils l’écume salée,
Que Junon, gardant dans sa poitrine son éternelle blessure
Se dit à elle-même: Moi, vaincue, renoncer à ce que j’ai entrepris ?]
L’entrée du récit se fait en haut à droite sur la gravure : Junon demande à Eole de déchaîner les vents, on les voits souffler à gauche. En bas, la tempête est déjà apaisée, et Neptune apparaît (au milieu à gauche) pour en marquer la fin.
L’image prend la suite du texte, qui constitue le déclencheur du récit.
2. Folio CXXIV verso.
Informations techniques
Notice #008136