Le temple d’Apollon à Délos (Énéide, Strasbourg, 1502) - Grüninger > S. Brant
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Analyse
L’image apparaît sous le texte suivant :
« Condimus et magna supremum uoce ciemus.
Inde ubi prima fides pelago, placataque uenti
dant maria et lenis crepitans uocat Auster in altum,
deducunt socii nauis et litora complent;
prouehimur portu terraeque urbesque recedunt » (II, 68-72)
[nous enfermons [l’âme de Polydore dans son tombeau] et une dernière fois nous l’appelons à voix haute.
Dès que la mer nous inspire confiance, que les vents laissent la place
à une mer apaisée, et qu’un doux Auster en frémissant nous appelle au large,
mes compagnons remettent les bateaux en mer et en couvrent le rivage.
Nous sommes poussés hors du port et terres et villes s’éloignent.]
L’image raconte la suite. A Délos, le roi-prêtre Anius (REX.ANIVS sur le phylatère) se tient à l’entrée du temple d’Apollon (templvm apollinis), dont Anchise et Énée invoquent la statue (à l’intérieur du temple dans le texte). On distingue les mats des bateaux à l’arrière-plan.
L’illustrateur a décomposé la représentation du temple en trois éléments, la statue à gauche, l’entrée du tremple au centre droit devant laquelle se tient le prêtre, et une seconde tour du temple à l’arrière-plan complètement à droite, qui porte l’inscription « Templum Apollinis ». Il établit ainsi une représentation en triptyque avec trois points de fuite.
2. Folio CLXXXVII verso.
Informations techniques
Notice #008186