Célice porte une lettre à Arthur (Lancelot Ms Fr118) - M des cleres femmes
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Analyse
Alors qu’Arthur séjournait avec sa cour à Camaalot, une demoiselle arrive de Carmélide (p. 87), accompagnée notamment d’un vieux chevalier, envoyé parsa maîtresse pour soutenir sa cause (p. 95). Cette demoiselle, qui se nomme Célice (p. 93), et son chevalier, Bertelai le vieux (p. 105, en vert couleur de la trahison ?), se tiennent à gauche sur l’enluminure. Elle tend à Arthur la lettre de sa maîtresse, la fausse Guenièvre, qui prétend être la véritable épouse du roi. Sur cette lettre on distingue le cachet rouge, dans le texte un sceau d’or (p. 89). La lettre est extraite d’une boîte d’or (ibid.), qu’on distingue en dessous, entre le roi et la demoiselle.
A droite sur l’enluminure, Guenièvre (en rouge et hermine, emblèmes royaux) et à côté d’elle, soit le clerc qui dépliera le parchemin et refusera de le lire à haute voix (p. 91), soit plutôt le chapelain, qui la lira finalement (p. 93).
Arthur porte toutes les couleurs.
1. De part et d’autre de l’enluminure, on peut lire : « Et la damoiselle prist la boiste et louvri en p?t. |Si en traist unes lettres pendanz » (Cf. LP p. 88).
Informations techniques
Notice #008217