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Recherche infructueuse

La Servante justifiée (La Fontaine, Contes, prep. drawings by Cochin)

Date :
Entre 1743 et 1745
Dimensions (HxL cm) :
5,2x7 cm
DDUT1843

Description

Un maître surprend sa belle servante qui faisait un bouquet pour sa maîtresse dans le jardin. Celle-ci se défend de ses avances et tombe. « Une voisine aperçut le mystère. / L’époux la vit, je ne sais pas comment. » Double effraction donc : la voisine depuis son premier étage surprend le maître et sa servante au moment où celle-ci tombe, répandant à terre chez Cochin sa corbeille au lieu de lui jeter à la figure son bouquet de fleurs. Mais le mari surprend la voisine les surprenant, et réitère la scène avec sa femme, de sorte que lorsque la voisine lui rapporte la première scène de la servante, la maîtresse croit entendre parler de la seconde avec elle-même. D’où le célèbre dialogue, où à chaque nouvelle assertion de la voisine, la femme répond « c’était moi ». Le secret surpris s’évente à être rapporté : il ne conserve sa valeur que pour celui qui l’a surpris et se défait dans le discours. A comparer avec la scène entre la comtesse et le chevalier (la fausse suivante déguisée en homme) rapportée par Trivelin à Lélio dans La Fausse suivante.

History :

2. Acquis par le musée le 10 décembre 1990, de la collection Auguste et Eugène Dutuit.

3. La Fontaine emprunte ici, mais de loin, à la 45e nouvelle de l’Heptaméron de Marguerite de Navarre. Comparer avec le dessin de Fragonard sur le même sujet.

Indexed items :
Scène à deux
Mur de fond
La scène est observée par effraction
Fleurs
Fenêtre
Textual Sources :
La Fontaine, Contes et nouvelles, la Servante justifiée
Marguerite de Navarre (1492-1549), L’Heptaméron (1542-1546)

Technical Data

Notice #001142

Image HD

Past ID :
A0461