Biondetta improvise au clavecin (Le diable amoureux, 1772) - Moreau > Marillier
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Analyse
« Je démêlai sur le champ, que ce qu’elle chantoit n’étoit pas une composition arrêtée. En prêtant mieux l’oreille, j’entendis mon nom, celui d’Olympia ; elle improvisoit en prose sur sa prétendue situation, sur celle de sa Rivale qu’elle trouvoit bien plus heureuse que la sienne, enfin sur les rigueurs que j’avois pour elle & les soupçons qui occasionnoient une défiance qui m’éloignoit de mon bonheur. Elle m’auroit conduit dans la route des grandeurs, de la fortune & des sciences, & j’aurois fait sa félicité. Hélas ! disoit-elle, cela devient impossible. Quand il me connoîtroit pour ce que je suis, mes foibles charmes ne pourroient l’arrêter ; un autre….. » (p. 78-79)
Informations techniques
Notice #012506