Jérôme et Olympe (Nlle Justine, 1799, ch10, fig17)

Justine doit coucher un soir chez Jérôme, un des moines du couvent de Sainte-Marie-Des-Bois. Celui-ci est étendu sur un « banc très étroit », pendant que Justine doit se soumettre entre ses cuisses. Tous les autres personnages sont indiscernables si l'on suit le texte. Il est simplement fait mention qu'Olympe, à la fois la petite-nièce, la fille et la petite fille de Jérôme, ainsi qu'une Éléonore, participent à la scène, sans que l'on sache précisément où elles se trouvent sur la gravure. Jérôme, de ses deux mains, s'occupe de deux jeunes garçons, pendant qu'il a en perspective des fesses flagellés jusqu'au sang : « il fallait que les gouttes arrosassent sa bouche » (p. 686). Le décor est assez similaire à celui de la gravure n°13 : on retrouve les murs et les colonnes de pierre, ainsi que l'escalier qui monte au fond vers un couloir obscur, ce qui offre aux yeux du spectateur et aux victimes un semblant d'échappatoire tout en évoquant le dédale du couvent.