Le sommeil de l’enfant Jésus (version de Moscou) - Boucher
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Analyse
« Avant que de passer à la sculpture, il ne faut pas que j’oublie une petite Nativité de Boucher. J’avoue que le coloris en est faux ; qu’elle a trop d’éclat ; que l’enfant est de couleur de rose ; qu’il n’y a rien de si ridicule qu’un lit galant en baldaquin dans un sujet pareil ; mais la Vierge est si belle, si amoureuse et si touchante ; il est impossible d’imaginer rien de plus fin ni de plus espiègle que ce petit saint Jean couché sur le dos, qui tient un épi. Il me prend toujours envie d’imaginer une flèche à la place de cet épi ; et puis des têtes d’anges plus animées, plus gaies, plus vivantes ; le nouveau-né le plus joli. Je ne serais pas fâché d’avoir ce tableau. Toutes les fois que vous viendriez chez moi, vous en diriez du mal, mais vous le regarderiez. » (Diderot, Salon de 1759, Ver IV 199)
2. Ce tableau fut exposé hors livret au Salon de 1759 (comme, au Salon précédent, l’avait été le Repos pendant la fuite en Egypte).
Informations techniques
Notice #001800