La mort d’Anchise (Énéide, éd. S. Brant, Strasbourg, Grüninger, 1502)
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Analyse
Au dessus de l’image, Énée rappelle les avertissements d’Hélénus : il faut éviter Charybde et Scylla :
« Contra jussa monent Heleni, Scyllam atque Charybdim
inter utramque viam leti [loeti] discriline parvo
Ni teneant cursus ; certim est dare lintea retro. » (III, 684-686)
Sous l’image, récit de l’itinéraire pris sur les conseils d’Achéménide, le compagnon d’Ulysse récupéré sur l’île des Cyclopes :
« Ecce autem Boreas angusta ab sede Pelori
missus adest : vivo praetervehor ostia saxo… » (687-690)
Les Troyens, qui continuent de longer la Sicile, font alors escale à Drepanum (v. 707), où Anchise meurt. On voit les bateaux arriver depuis la gauche, et Anchise étendu mort devant la ville. Énée, reconnaissable à sa barbe à double pointe, est debout devant lui, les mains croisées à plat sur la poitrine, en signe de prière. Un brancard est placé à côté du mort. A la tête d’Anchise, un jeune homme s’asseoit et dépose sa halebarde près de lui : est-ce Ascagne ?
2. Folio 206 verso.
Informations techniques
Notice #018492