Bertelai se parjure (Lancelot du lac, Ms Fr118) - M. des cleres femmes
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Analyse
Arthur porcède au jugement de Guenièvre. La reine se tient à droite, loin du roi, tandis que la fausse Guenièvre, également couronnée, contrôle près du roi les serments qui doivent précipiter la dégradation de la reine et la légitimation de son union avec le roi.
Au centre, Bertelai le vieux pose la main sur la Bible pour attester que la fausse Guenièvre est la reine légitime.
« Alors Bertelai le Vieux s’avance. Il élève sa main au-dessus des livres saints. Il jure, sur Dieu et sur les saints, que la demoiselle est bien cette Guenièvre que le roi arthur a épousée, ointe et sacrée comme reine, fille du roi et de la reine de Carmélide ; et pendant qu’il prononce son serment, il la tient par la main. ” (LP, p. 237.)
On distingue en effet, en dessous du lutrin, les mains jointes de Bertelai et de la fausse Guenièvre.
Le texte dit : « La reine se tenait d’un côté et la demoiselle de l’autre » : l’enlumineur a placé la reine à droite d’Arthur, la fausse Guenièvre à sa gauche.
Le jeune homme à l’extrême droite est-il Galehaut ? Gauvain ? Qu’est-ce que son baudrier d’or ?
Informations techniques
Notice #008220