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Cacaoyer, Canellier (Encyclopédie, t. 23, Histoire naturelle, Pl. 101)

Analyse

Annotations :

1. Signé sous la gravure à gauche « Martinet Del. », à droite « Benard Fecit ».
2. PLANCHE CI.
Le Cacaoyer fig. 1. arbre de mĂ©diocre grandeur, qui ne se trouve que dans les pays chauds de l’AmĂ©rique, ses feuilles sont grandes & alternes, ses fleurs A A naissent le long des branches rassemblĂ©es en paquets, elles sont composĂ©es de cinq pĂ©tales, le calice a aussi cinq feuilles, les Ă©tamines sont au nombre de cinq & rĂ©unies ensemble. Quand ces fleurs sont passĂ©es, le pistil devient un fruit B ovoĂŻde, Ă  cĂŽtes, Ă -peu-prĂšs de la grosseur d’un Concombre, & composĂ© d’une Ă©corce dure. On a reprĂ©sentĂ© un de ces fruits C coupĂ© transversalement par le milieu, pour faire voir l’intĂ©rieur qui est rempli d’amandes ovoĂŻdes, on en a reprĂ©sentĂ© un de grandeur naturelle en D, c’est avec ces amandes que l’on fait le Chocolat. Voyez cet article dans le corps de l’Ouvrage.
Le Canellier fig. 2. est un arbre de mĂ©diocre grandeur, qui croĂźt dans les grandes Indes, & particulierement Ă  Ceylan, ses feuilles sont le plus souvent alternes, & quelquefois opposĂ©es; ses fleurs naissent en bouquet aux aisselles des feuilles & Ă  l’extrĂ©mitĂ© des branches, elles sont composĂ©es de six pĂ©tales, le pistil se trouve au milieu des Ă©tamines, & devient, quand la fleur est passĂ©e, un fruit ou plutĂŽt une baie ovale qui renferme une amande de mĂȘme forme. Quand les Canneliers ont un certain Ăąge, on enleve, dans le tems qu’ils sont bien en seve, l’écorce qu’on sĂ©pare ensuite en deux parties, l’écorce extĂ©rieure ne vaut rien, c’est celle qui touche le bois qui a tant de parfum, plus elle est fraĂźche, plus elle contient d’huile essentielle.

Informations techniques

Notice #014033

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Identifiant historique :
B3352
Traitement de l'image :
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