Le vice au billard (Rétif, Nuits de Paris, 1788, t. V) - Sergent
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Analyse
« Les juremens, les obscenités grossières, les renimens, tout ce que notre langue peut fournir de mots execrables, était employé par ces Êtres vils ét crapuleux. Mon grand Vaurien me parut membre d’un Tripot : Car ici, les Tripots se divisaient, pour s’attaquer les uns les autres, ét tâcher de se duper. Je souffrais horriblement de me trouver dans cet abominable endroit. Une partie, entre deux Escroqs superieurs, finit au grand billard ; car il y en avait deux dans cette maison. Je vis aussitôt mon Escogrife s’armer d’une queûe, ét proposer sa partie. Un Homme de son espèce, mais d’un Tripot different, lui fit paroli. Les deux Champions se mesurèrent des ieux, et laissèrent dedaigneusement leurs Croupiers disputer sur l’arrangement de la partie. » (Tome IV, p. 1864.)
2. Tome V. Planche ajoutée après celle qui suit la page de titre de la Dixième partie. Cette planche est montée face au début de la 231e nuit. Elle renvoie pourtant en fait à un épisode du tome IV, comme le précise la légende, au bas du verso de la page de titre de la 10e partie :
« Le BILLARD, VIII Partie, p. 1864.
Le Spectateur-nocturne voyant, au Billard-des-Gueux, la Nature humaine dans toute sa difformité ! “Mon grand Vaurien me parut du tripot”. »
Informations techniques
Notice #006460