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Pour citer ce texte :
Extrait 1 : « Diderot, le goût de l’art »
Extrait 2 : « Peindre en philosophe »
Radio-Télévision Suisse :
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Le Goût de Diderot : Greuze, Chardin, Falconet, David, collectif, Hazan, 2013, 400 p.Stéphane Lojkine
Catalogue officiel de l’Exposition au Musée
Fabre de Montpellier du 05 octobre 2013 au 12 janvier 2014.
Le musée Fabre de Montpellier
Agglomération et la Fondation de l’Hermitage de Lausanne
s’associent pour célébrer le tricentenaire de la naissance de Denis Diderot (1713 -1784), une figure majeure des Lumières françaises.
Philosophe, romancier, dramaturge, encyclopédiste, Diderot a également joué un rôle pionnier dans le domaine des arts, en rédigeant à partir de 1759,
pour la Correspondance littéraire, les comptes rendus des expositions de peinture publiques que l’Académie royale organisait tous les deux ans
dans le Salon carré du Louvre. Ces Salons serviront et servent encore de modèle et de référence à la critique d’art. A travers une sélection de peintures
(Boucher, Chardin, Greuze, Vernet, Vien…), de sculptures (Pigalle, Houdon…), de dessins et de gravures, l’exposition propose un aperçu de ce qu’était
le goût des Lumières auquel Diderot fut confronté, et de la manière dont il développa et exerça son goût propre. Sa culture visuelle, plastique,
architecturale se développe progressivement, ses Salons deviennent au cours des années 1760 la rubrique fétiche de la Correspondance
littéraire. Dans les années 1770, il est sollicité comme courtier par Catherine II lors des grandes ventes des collections privées françaises.
Gœthe lit ses Essais sur la peinture en Allemagne, ses idées esthétiques et sa dramaturgie influencent de façon décisive le Sturm und Drang.
Mais ce qu’on retiendra surtout, ce sont les mises en relation audacieuses qu’il propose, où genres, modes, médiums se rencontrent : Greuze avec Boucher,
le vrai faux et le faux vrai libertin ; Deshays, Casanove, Doyen et David qui peignent en poètes, entre épopée et simplicité sublime ; Vernet
le paysagiste avec les verres et les fruits de Chardin, pour la magie de l’art. L’exposition propose au spectateur de faire
l’expérience de ces rencontres, guidé par la verve inimitable de Diderot. Après une section introductive rappelant la culture artistique de Diderot et
l’importance des Salons dans la vie culturelle de l’époque, le parcours s’articule autour de quatre thèmes reflétant le goût et l’esthétique du philosophe :
le problème de la vérité, la poésie de la peinture, la magie de l’art, le rapport à l’espace et aux volumes dans la sculpture et les monuments publics.
Sommaire
Le goût de Diderot. Greuze, Chardin, Falconet, David…
Michel Hilaire et Sylvie Wuhrmann
Diderot, le goût de l’art
Stéphane Lojkine
Peindre en philosophe. Le pari de la vérité
Stéphane Lojkine
Diderot et la sculpture
Guilhem Scherf
Peindre en poète
Olivier Zeder
Le peintre magicien
Christian Michel
L’art et la manière. Les enjeux du dessin et de la gravure chez Diderot
Jérôme Farigoule
Les premiers lecteurs des Salons et la réception de la peinture française du XVIIIe siècle de Diderot aux frères Goncourt
Guillaume Faroult
Diderot et les arts. Chronologie
Stéphane Lojkine
Bibliographie générale
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