Enlèvement du curé de Domfront (Roman comique I-3, 1794) - Le Barbier
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Analyse
Le brancard n’est pas recouvert d’une bâche : toute la scène qui précède ce moment, où le curé à l’intérieur demeure ignorant de la menace qui pèse sur sa nièce, sur son valet Julian, et sur le paysan Guillaume qui conduit le brancard, devient incompréhensible.
Le chef des assaillants décharge son pistolet sur le jeune homme qui l’a mal renseigné, et lui a fait enlever le mauvais brancard. Au premier plan à droite, Julian, seul, sans Guillaume, est déjà à genoux.
Le dessinateur n’a cependant pas oublié le pot de chambre de cuivre attaché au brancard.
Le cheval du brancard, tué chez Scarron en même temps que l’homme de pied, est ici bien vivant.
1. Légende :
« Voilà comme il faut traiter ceux qui donne[nt] de faux avis »
Signé sous la gravure, à gauche « le Barbier del. », à droite « Patas sculp. ».
Informations techniques
Notice #007911