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Le corpus des dessins de Fragonard destinés à illustrer le Roland furieux de l’Arioste s’étend du chant 1 au chant 16, soit un peu plus du tiers du poème : l’Arioste n’a donc jamais terminé cette entreprise, qui n’a jamais débouché sur la fabrication de gravures (à l’exception de l’Ermite gravé par Paroy pour le Salon de 1787). La fabrication d’une édition aussi abondamment illustrée n’était d’ailleurs guère concevable : le travail aurait été gigantesque, le prix – exorbitant. On a donc pensé qu’il s’agissait plutôt de fabriquer un ouvrage unique. Mais pour qui ? Peut-être pour la famille Bergeret : si Fragonard se brouille avec le père, il continue à fréquenter le fils, Pierre-Jacques Bergeret (1742-1807), chez qui meurt sa fille en 1788. Technique utilisée : Les grandes lignes de la composition sont dessinées à la pierre noire ; le lavis (brun, rarement gris) crée les jeux d’ombre et de lumière, le relief et la profondeur, suggère le modelé des corps et les drapés.
Sur les 176 dessins recensés, un premier lot de 137 auraient été acquis par Hippolyte Walferdin auprès des héritiers de Fragonard (vente Paris 12-16 avril 1880). Louis Roederer les acheta à son tour à la mort de Walferdin. Son neveu vendit la collection au libraire américain Rosenbach en 1922. À partir de 1928, la collection est dispersée. Le second ensemble, de 39 dessins, a des origines diverses.