Gustave Doré est né à Strasbourg en 1832, son père ingénieur aux Ponts et Chaussées voulait en faire un polytechnicien, alors que sa mère soutiendra toujours sa vocation artistique, et ce sera encore plus important après le décès de son mari en 1849.
Dès son plus jeune âge Gustave dessine et peint, laissant libre cours à son imagination débordante. Après1843, il se fait connaître et publie ses premiers dessins à Bourg-en-Bresse, où son père a été muté. Lors d’un voyage à Paris en 1847, il a l’occasion de rencontrer Charles Philipon, éditeur du Journal pour rire, qui accepte ses dessins, et lance sa carrière dans la presse satirique, tout en surveillant ses études au lycée Charlemagne.
C’est en 1852 que commence sa carrière d’illustrateur et qu’il accède à la notoriété en illustrant d’abord les œuvres de Rabelais. Les publications et les succès se multiplient très vite, et il est au sommet de sa gloire quand il publie en 1866 La Sainte Bible ainsi que le Paradise Lost de John Milton.
Doré et le projet Mame
Il existait peu d’éditions illustrées de la Bible. Pendant la Révolution française entre 1789 et l’an XII, Clément-Pierre Marillier et Nicolas-André Monsiau avaient réussi à en faire publier une1, sur une traduction de Lemaistre de Sacy, traduction qui servit aussi pour les suivantes. En 1839 Achille Deveria illustra une Bible chez Houdaille2, suivi en 1858 par Célestin Nanteuil chez Martinon3, tandis qu’en 1841 Charles Furne avait publié une Bible illustrée de 32 gravures d’après des œuvres de grands peintres comme Raphaël, Girodet, Murillo4...
L’heure était aux images. Le journaliste Léon Lavedan écrit :
« L’art de l’illustration est tout moderne, et il va bien à notre époque positive et réaliste. Mieux encore que l’écriture, il est l’art de peindre la parole et de parler aux yeux, et dans le temps pressé où nous nous agitons, temps où […] on lit tout, excepté les livres, il est commode que le crayon, résumant le texte et l’éclairant d’un trait, dise instantanément aux regards, ce que l’esprit n’a pas le loisir de chercher et d’approfondir5. »
Alfred Mame (1811-1893) héritier d’une dynastie d’imprimeurs et libraires, créa à Tours à la mi-temps du siècle, une vraie maison d’édition moderne, avec, dans d’immenses locaux, une imprimerie industrielle traitant tous les stades de la fabrication des livres. Il continuait la tradition catholique familiale, « rien qui soit contraire aux saines doctrines », avec des livres populaires, dont, en 1855, les 48 volumes de la « Bibliothèque de la jeunesse chrétienne ».
Mais il publie aussi des volumes de prestige illustrés, comme Don Quichotte, La Touraine de l’abbé Bourassé...
A cette époque, Gustave Doré et Alfred Mame se lancent ensemble dans une entreprise un peu folle : le premier, qui rêve d’illustrer la Bible et a subi un refus parisien, conclut un accord avec l’éditeur tourangeau, qui innove quant au texte. Toutes les Bibles illustrées reproduisaient la même traduction de Lemaistre de Sacy car, contrairement aux pays protestants, la tradition catholique française restait frileuse vis-à-vis de la traduction des Écritures. Mais cette fois Alfred Mame décide de publier une nouvelle traduction, certes à partir de la Vulgate, mais par deux inconnus, chanoines de Tours, J. J. Bourassé et P. Janvier.
Le livre se fait, non sans difficultés : il compte 1000 pages in-folio en deux volumes et plusieurs centaines de gravures originales, un bel exemple de ce que pouvait faire la maison. Ce fut aussi une excellente affaire : les gravures sur bois, exécutées en grande partie dans ses ateliers, devinrent la propriété des Mame, et furent pour longtemps source de revenus.
Les images gravées
Doré se met au travail dès 1862, et les images de la Bible deviennent une idée fixe. Il crée 274 images et, à la fin de 1865, il organise au Boulevard des Italiens une exposition de ses dessins et des gravures.
Il existait en Allemagne une Bible illustrée par Schnorr von Carolsfeld, publiée en 18606, et riche de 240 gravures, mais cette œuvre célèbre était une Bible en images, qui suivait scène par scène le texte sacré. Pour Doré ce sera une Bible illustrée, dont il est libre de sélectionner et d’interpréter les scènes. Les dessins forment une séquence visuelle parallèle aux textes, mais non synchronisée avec eux. Les images suivent l’ordre des livres de la Bible, sauf pour les Évangiles, où il reconstruit un ordre chronologique, au lieu de prendre les livres dans l’ordre traditionnel.
Il fait œuvre originale, sans s’interdire de rendre hommage à la tradition des grands artistes, en reprenant les œuvres de Raphaël, pour le rêve de Jacob, de Delacroix, pour la lutte de Jacob et de l’ange... il s’inspire aussi de dessins d’autres illustrateurs moins célèbres, mais l’essentiel est personnel, avec peu de couleur locale, car il n’a jamais été au Proche-Orient. Cela ne l’empêche pas de s’intéresser aux découvertes archéologiques, en allant au Louvre regarder les collections babyloniennes et égyptiennes. Mais il n’hésite pas à créer des images, parfois de pure invention, dont certaines ne seront jamais publiées.
Les gravures de Doré profitent de la révolution que constitue la gravure sur « bois debout », inventée en Angleterre par Thomas Bewick dans les années 1770. Le motif est creusé dans une planche de bois taillée perpendiculairement au fil du bois, d’où le nom de « bois debout » qui s’oppose au « bois de fil ». Le dessin est toujours en relief7, mais cette taille dans un bois plus dur produit des images aux détails plus fins, proches de celles produites sur les plaques gravées sur métal, avec l’avantage de permettre l’intégration des illustrations dans le texte, car la matrice a la même épaisseur que les caractères typographiques8. Mais pour la Sainte Bible les illustrations sont toujours en pleine page.
Cette gravure suppose une collaboration étroite entre le dessinateur et les graveurs. Doré s’intéresse de près à la technique, et c’est l’illustration de L'Enfer de Dante en 1861, qui inaugure les productions ultérieures. Doré dessine directement au trait sur le bois, et laisse au graveur le soin d’interpréter les grisailles. Héliodore Pisan écrit en 1886 : « Pour ce qui est de la gravure, il n’avait pas à s’en préoccuper, il me laissait libre mais je ne faisais aucun changement à ses dessins9. » Devant l’afflux des commandes, il utilise aussi « la gravure de teinte », le lavis et la gouache remplaçant alors le dessin. « La gravure de teinte a donné naissance à de grandes planches reconnaissables à leur tonalité nocturne et leurs effets de clair-obscur, fidèles à l’univers fantastique de Doré, au point de faire oublier le texte qu’elles illustrent », écrit Alix Paré10. Les graveurs qui travaillent sur les images de la Bible sont très nombreux : outre Pisan et Paré, on trouve François Pannemaker, Gabriel Blaise, Charles-Louis Michelez, Laplante... et bien d’autres.
Les éditions de la Sainte Bible
Une première édition de la Sainte Bible est réalisée pour le 1er décembre 1865, afin de profiter des ventes de Noël. Elle est, selon Louis Enault, « le sujet de toutes les conversations artistiques et littéraires de Paris, et se trouvera dans quelques jours sur toutes les tables aristocratiques ». Tirée à 3200 exemplaires, avec 228 gravures hors-texte, elle est vendue très rapidement. Mais Doré la trouve imparfaite et, pour la seconde édition de 1866, il supprime 13 sujets, en ajoute 15, et retouche ou refait 22 gravures : cela fait au total 312 compositions créées.
Ce sont elles qui forment une collection qui se trouve à la Bibliothèque universitaire de Strasbourg, et qui ont été photographiées par Gabriel Blaste et Ch. Louis Michelet. Ces photographies ont été publiées en 3 volumes en 1868 : cette date, postérieure à l’édition de 1866, ne doit pas faire croire que les images lui soient postérieures. Elles permettent au contraire de voir tous les dessins dont disposait Doré. Parmi eux certains ne seront jamais gravés dans les éditions de la Bible, notamment « Dieu sépare les éléments ». Il faut noter que ces photographies exécutées à partir des dessins donnent une image inversée par rapport à celle des gravures imprimées.
La seconde édition, celle de 1866, est celle que l’on connaît le mieux. Dès la première page, le texte est bien référencé : La Sainte Bible, traduction nouvelle selon la Vulgate, par J. J. Bourassé et P. Janvier, chanoines de l’église métropolitaine de Tours, approuvée par Mgr l’archevêque de Tours, dessins de Gustave Doré, ornementation par H. Giacomelli. L’éditeur ajoute qu’elle est remarquable d’exactitude et de fidélité, et que les notes tirées des Saints Pères et des meilleurs commentateurs ne contiennent rien qui ne soit conforme à la sainte doctrine de la foi et des mœurs.
Voilà qui est bien encadré, au risque de paraître un peu trop traditionnel. Mais, comme l’écrit André Lefèvre, dans L’Illustration en décembre 1865 :
« Au reste, il ne s’agissait que de fournir un texte aux dessins de M. Gustave Doré, et il y aurait eu mauvais goût à réclamer et à regretter ici les découvertes de l’exégèse moderne. »
Le contexte éditorial est d’ailleurs fort tendu, car La Vie de Jésus publiée par Ernest Renan, connaît 12 éditions entre 1863 et 1864, un fabuleux succès et une énorme polémique, avec la révocation de l’auteur du Collège de France11, et ce, pendant la préparation de la Bible de Doré.
La version de1866 tirée à 3 200 exemplaires et vendue 200 F, sera définitive et son succès conduit Mame à rééditer l’ouvrage en 1874 puis en 1882.
Les gravures se retrouvent dans les éditions anglaises et américaines, puis dans les nombreuses éditions publiées dans les capitales européennes, en allemand, en russe, en hébreu même. Dan Malan évalue à 700 les éditions d’ouvrages contenant des gravures de Doré12.
En France de nombreuses gravures se retrouveront dans des publications populaires, comme l’Histoire de la Sainte Bible publiée en 1892 par le chanoine Cruchet13, jusqu’à La Sainte Bible racontée aux enfants par le chanoine Pinault en 191114.
Gustave Doré et la religion
Cette Bible bientôt appelée uniquement la Bible de Doré, interroge sur ses idées religieuses. Elles sont mal connues car assez rarement exprimées par l’auteur, sauf auprès de son ami, le chanoine Frederick Harford, qui rapporte ses propos :
Je suis catholique, j’ai été baptisé dans l’église catholique […] mais si vous voulez connaître ma véritable religion, la voici. Elle est contenue dans le treizième chapitre de saint Paul aux Corinthiens, qui thématise les vertus de l’amour (« S’il me manque l’amour, je ne suis rien »), l’incomplétude de la vie terrestre et l’attente de la connaissance (« Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir »)15.
Ailleurs, dans une lettre adressée au chanoine, l’artiste signe : « G. Doré, chrétien militant16 ».
Ce qui est certain, c’est sa volonté et sa détermination :
« Quand il a parlé d’illustrer la Bible, tout le monde a jeté des hauts cris… La Bible après les contes drolatiques ! Mais il me prévint aussitôt : c’est une idée fixe… ce sera long ! J’en veux faire mon œuvre17. »
L’ouvrage ne comporte pas d’imprimatur18, ce qui est assez surprenant, et c’est donc a posteriori que l’archevêque de Tours, Joseph-Hippolyte Guibert , écrit à Alfred Mame :
« J’ai donc dû attendre le premier tirage pour examiner les gravures qui sont la partie capitale de votre publication. Après examen je ne puis comme tout le monde qu’exprimer mon admiration pour le talent si élevé, si fécond si souple de M. Doré et je déclare que dans l’illustration, les convenances religieuses sont parfaitement observées19. »
Dans son approbation du 18 janvier 1866, publiée en exergue dans l’édition de 1874, il précise pour les lecteurs :
« Les nombreuses gravures qui forment une partie capitale de la nouvelle publication, ont été exécutées par un artiste des plus renommés, qui a su allier à l’éclat de son grand talent le sentiment parfait des convenances religieuses. »
Dès le début de l’entreprise, la maison Mame et la maison Cassel et Cie de Londres s’associent pour publier simultanément l’ouvrage : des relations s’établissent directement avec Gustave Doré. La Bible publiée à Londres cause une sensation profonde. Cassel expose dans sa devanture plusieurs des planches les plus importantes : celle qui représente Dieu séparant la lumière, en Ancien des Jours, sur le modèle de Raphaël, jette un trouble parmi le public et doit être retirée20. Doré, qui était si susceptible et irritable, se soumet sans observation à cette pruderie religieuse : d’autres planches seront gravées avec suppression de la représentation divine pour des éditions anglaises et allemandes.
Doré fait la connaissance à Paris de plusieurs éditeurs anglais qui ouvrent en 1867-69 une Doré Gallery, où dessins, œuvres picturales et statues seront exposées jusqu’en 1892, avant de circuler en Amérique du Nord. Avec le succès de cette Gallery, la réputation de Doré comme preacher painter s’établit. C’est ainsi que le désigne Blanche Roosevelt21, sa biographe anglo-saxonne, pour qui le pouvoir de conviction catéchétique et la rhétorique visuelle de ses œuvres religieuses est certain.
En France les critiques ne se soucient guère de religion, mais plusieurs trouvent que Doré est à la hauteur des grands poèmes de l’humanité. Ainsi Paul de Saint-Victor :
« Sa verve a pris les ailes de l’enthousiasme, son imagination s’est élevée à la hauteur des poèmes surhumains qu’il devait traduire22. »
Zola juge souvent d’une grande force les productions de l’artiste, mais il les trouve trop romantiques, plus près de Delacroix que des artistes contemporains.
« Les spectacles se suivent, ils sont tout lumière ou tout ombre […]. Je ne puis appeler cela qu’un songe, parce que la gravure ne vit pas de notre vie, qu’elle est trop blanche ou trop noire, qu’elle semble être le dessin d’un décor de théâtre, pris lorsque la féerie se termine dans les gloires rayonnantes de l’apothéose23. »
Et s’il retient l’originalité des images de l’Ancien Testament, celles du Nouveau lui semblent plus banales.
« J’aime moins cette seconde partie de l’œuvre, le peintre avait à lutter contre la banalité de sujets traités par plus de dix générations de peintres et de dessinateurs, et il paraît s’être plu, par je ne sais quel sentiment à atténuer son originalité24 ? »
Cette opinion est partagée par nombre de critiques.
Bibliographie
Philippe Kaenel, dir., Gustave Doré. L’imaginaire au pouvoir, catalogue de l’exposition du Musée d’Orsay, Paris, Flammarion, 2014
Alix Paré et Valérie Sueur-Hermel, Fantastique Gustave Doré, Paris, Éditions du Chêne, 2021
Blanche Roosevelt, La Vie et les œuvres de Gustave Doré d’après les souvenirs de sa famille, de ses amis et de l’auteur, traduit de l’anglais par M. Du Seigneux (en fait Mme Van de Velde), Paris, Librairie illustrée, 1887
Sarah Schaefer, Gustave Doré and the Modern Biblical Imagination, New York, Oxford University Press, 2021
Notes
La Sainte Bible, contenant l’Ancien et le Nouveau Testament, traduite en françois sur la Vulgate, par M. Le Maistre de Saci. Nouvelle édition, ornée de 300 figures, gravées d’après les dessins de Marillier et Monsiau. A Paris, chez Defer de Maisonneuve. De l’Imprimerie de Didot jeune, 1789-1791 ; à partir du tome VI, Paris, chez Gay, libraire – chez Ponce, graveur – chez Belin, imprimeur libraire, An VIII-An XI (1800-1804), 12 volumes. L’édition paraît simultanément en deux formats, in-4° (de luxe) et in-8° (économique). Plusieurs éditions de la traduction de Lemaistre de Sacy avaient été publiées au XVIIIe siècle, mais sans illustration.
La Sainte Bible illustrée par Devéria. Histoire de l’Ancien et du Nouveau Testament... par J. Derome. Précédée d’une introduction de M. l’abbé Deguerry... Augmenté d’un voyage à la terre d’Israël, Paris, Houdaille, 1839, 2 parties en un volume in-8°. Les planches manquent dans l’exemplaire de la Bnf.
La Sainte Bible traduite par Lemaistre de Sacy, illustrée par Célestin Nanteuil, Paris, Martinon, G. de Gonet, 1858, in-4°.
Léon Lavedan, « Bibliographie. La Bible illustrée par Gustave Doré », Le Correspondant, n°66, décembre 1865, p. 1040.
Jules Schnorr de Carolsfeld, Die Bible in Bildern. 240 Darstellungen, erfunden und auf Holz Gezeichnet (avec 240 illustrations dessinées et gravées sur bois), Leipzig, Georg Wigand, 1852-1860, 30 vol. réunis en 2.
Pour la gravure sur cuivre, il fallait recourir à une presse spéciale : une page contenant à la fois du texte et une gravure devait donc passer deux fois sous presse.
Lettre autographe signée de Héliodore Joseph Pisan, 29 novembre 1886, Paris, Bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, cote NUM 0290 (14).
Nommé au Collège de France en 1862, Renan est suspendu après sa leçon inaugurale pour avoir désigné Jésus comme « un homme incomparable ». Il est destitué et révoqué en juin 1864. Il sera réintégré en novembre 1870 par le gouvernement provisoire et occupera sa chaire pendant 22 ans. Voir Jean Balcou, « Ernest Renan ou l’honneur du professeur », Études renaniennes, 1996, n°102, p. 19-31.
Dan Malan, G. Doré, Adrift on Dreams of Splendor, Saint-Louis, Malan Classical Enterprises, 1995, p. 139.
Histoire de la sainte Bible, Ancien et Nouveau Testament, par M. l’abbé Cruchet, Tours, A. Mame et fils, 1892, in-Fol. Le livre est régulièrement réédité jusqu’en 1926.
Pierre Pinault, La Sainte Bible racontée aux enfants, Tours, Maison Alfred Mame et fils, 1911. Réunit L'Ancien Testament raconté aux enfants et La Vie de N.-S. Jésus-Christ racontée aux enfants.
Blanche Roosevelt, La Vie et les œuvres de Gustave Doré, Paris, Librairie illustrée, 1887, p. 254.
Georges D’Heilly, « Promenades artistiques dans les ateliers de Paris », Les Beaux Arts, revue nouvelle, t. IV, 1er janvier-15juin 1862, 1862 (en fait 1863), p. 133.
L’imprimatur est la permission d’imprimer donnée par l’autorité ecclésiastique. Elle est toujours mentionnée dans le livre.
Philippe Kaenel, dir., Gustave Doré, l’imagination au pouvoir, catalogue de l’exposition du Musée d’Orsay, 2014, p. 17.
Blanche Roosevelt, La Vie et les œuvres de Gustave Doré d’après les souvenirs de sa famille, de ses amis et de l’auteur, traduit de l’anglais par Du Seigneux, Librairie illustrée, 1887.
Paul de Saint-Victor, « Les livres illustrés : la Bible de Gustave Doré », L’Artiste, journal de la littérature et des beaux-arts, dir. Arsène Houssaye, n° de janvier 1866, p. 10.
Émile Zola, article du 14 décembre 1865 pour Le Salut public, journal de Lyon, politique, commercial et littéraire, in Écrits sur l’art, éd. Jean Pierre Leduc-Adine, Gallimard, Tel, 1991, p. 55.
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Dossier dirigé par Serge Ceruti depuis 2023