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Estelle Rivier-Arnaud, , mis en ligne le 12/08/2024, URL : https://utpictura18.univ-amu.fr/rubriques/numeros/shakespeare-if-that-an-eye-may-profit-by-a-tongue/hamlet-sommet

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Cahier d'une exposition (30 novembre 2023)

Montage graphique pour affiche – Chloé Giroud
Montage graphique pour affiche – Chloé Giroud

Quelles images nous renvoie le texte ? Et quel texte lit-on à travers l’image ? Dans le théâtre poétique de Shakespeare, l’image fait corps avec le mot : nous percevons le sens à travers la métaphore, nous distinguons l’image cachée dans le signe, dans la figure de style ou dans le rythme du vers blanc. Nous créons notre propre décor par ce que nous entendons. Comment donc représenter l’espace de la tragédie en ayant pour seul support la lettre sur le papier, le script sous les yeux ou l’écoute de la réplique clamée ? Dessiner la vision que nous avons du héros dans son écrin ainsi que notre esprit nous le renvoie en écho au texte aide-t-il à mieux comprendre les enjeux de la pièce ?

Ce sont ces questions que les élèves en spécialité Arts Plastiques au Lycée Pierre du Terrail de Pontcharra en Isère se sont posées en esquissant leur vision de Hamlet après avoir en partie lu la pièce en classe d’anglais. Une exposition des plus belles compositions a été présentée le 30 novembre à l’Université Grenoble-Alpes en avant-première d’une journée d’études dédiée à cette œuvre au programme de l’agrégation d’anglais avec leur professeur Mme Robert-Jurado. Le thème était « Hamlet au sommet » afin d’associer espace montagnard (Isère) où l’événement se tenait et œuvre dramatique (Hamlet) dont l’action se déroule au Danemark. Car le sommet n’est pas seulement celui des montagnes ou des falaises marines ou d’un rempart de château ; il peut être considéré dans son sens abstrait — « être au sommet » ; « atteindre le point culminant » ; « gravir/escalader/se surpasser » ; « être à son apogée » — quand bien même, dans la tragédie de Shakespeare, l’ascension mène irrémédiablement le personnage à sa chute.

Ainsi figurent ci-après les toiles lauréates suivies de quelques tableaux hors concours. Elles évoquent la façon dont le dessin accompagne l’invisible du texte, dont il exprime la perception que l’on a d’une œuvre intemporelle, universelle et sans limites.

Estelle Rivier-Arnaud

« Untitled » Olivia LAMARCA – 1er prix. Aquarelle (28.7x42)
« Untitled » Olivia LAMARCA – 1er prix. Aquarelle (28.7x42)
« The Mal* » Anaïs RENAUDIN – 2ème prix – acrylique (28.7x42) *anagramme du mot Hamlet
« The Mal* » Anaïs RENAUDIN – 2ème prix – acrylique (28.7x42)
*anagramme du mot Hamlet
« Possession » Léna CHAPPELET – 3ème prix.   Crayon et liner Noir. Vignette.
« Possession » Léna CHAPPELET – 3ème prix.  
Crayon et liner Noir. Vignette.
« Fermons les yeux pour voir » (Anonyme) – gouache (28.7x42)
« Fermons les yeux pour voir »
(Anonyme) – gouache (28.7x42)
« O that this too too solid flesh would melt » I.2.129, Hamlet (William Shakespeare) – gouache et encre (24x29.7)
« O that this too too solid flesh would melt »
I.2.129, Hamlet (William Shakespeare) –
gouache et encre (24x29.7)
« Manga Hamlet » Héloïse Arnaud – gouache (24x29.7)
« Manga Hamlet » Héloïse Arnaud – gouache (24x29.7)
« Ophelia » Jean-Louis Claret – (détail) Crayon (50x70)
« Ophelia » Jean-Louis Claret – (détail) Crayon (50x70)

 

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