Réception de l’Antiquité et vie politique. L’exemple du monument du « génie latin » de Jean Magrou (1921)
La question de la réception politique de l’Antiquité dans la première moitié du XXe siècle renvoie immédiatement aux régimes fasciste et nazi, qui ont tous deux entretenu un rapport privilégié à l’Antiquité, la mettant notamment en scène, par des commandes d’État, à travers l’architecture et la sculpture1. Parmi les nombreux exemples, on peut citer pour l’Italie mussolinienne les soixante-quatre statues colossales en marbre de Carrare offertes par les différentes provinces italiennes et destinées à orner le « stade des Marbres » inauguré en 1932 au sein du Foro Italico au nord de Rome (fig. 1).
Pour l’Allemagne nazie, l’œuvre d’Arno Breker, sculpteur fétiche d’Hitler, est fortement inspirée de l’Antiquité, comme en témoignent les deux statues monumentales érigées à l’entrée de la nouvelle chancellerie du Reich à Berlin en 1939 (fig. 2).
Or, bien que la France de l’entre-deux-guerres n’ait pas connu de régime autoritaire, elle a été marquée elle aussi par l’influence antique. Mais la statuaire inspirée par l’Antiquité y a revêtu des formes plus ambiguës, comme en témoigne le monument du « génie latin » inauguré en 1921 à Paris.
L’étude de ce monument offre un exemple plus original que celui de la statuaire fasciste ou nazie, clairement associée à un régime autoritaire qui en est à l’origine ; en France au contraire, le « génie latin » n’est pas revendiqué uniquement par l’extrême droite, car le concept de latinité tel qu’il s’est développé depuis la deuxième moitié du XIXe siècle transcende largement les clivages politiques traditionnels. Aussi le monument du « génie latin », cadeau fait à la France et non commande de l’État, peut-il faire l’objet d’interprétations différentes.
Un hommage au « génie latin »
Le 12 juillet 1921 se déroule dans les jardins du Palais-Royal l’inauguration d’un monument du « génie latin » (fig. 3). La statue a été offerte à la France par la Ligue de la Fraternité intellectuelle latine, une association fondée à Paris en 1916, en plein conflit mondial, par quelques artistes et intellectuels de renom. Si l’un des créateurs de la Ligue, l’écrivain et critique littéraire Paul Adam, était un fervent nationaliste, d’autres membres fondateurs, tels le poète franco-uruguayen Jules Supervielle ou l’écrivain belge Maurice Maeterlinck ne s’inscrivent pas dans cette mouvance. Ce qui réunit les membres de la Ligue, c’est un même attachement à la latinité ; ils se sont donné pour mission d’établir entre les pays latins une solidarité morale et intellectuelle, mais aussi une entente économique, afin d’assurer la conservation et le perfectionnement de la culture latine2.
Le projet d’un monument en hommage au « génie latin » a pris forme en 1919, au lendemain de la Première Guerre mondiale. La réalisation en est confiée au sculpteur Jean Magrou, né à Béziers en 1869, second prix de Rome en 1897. Magrou est passionné de culture antique et a déjà produit bon nombre de statues traitant de sujets mythologiques. C’est sans doute la raison pour laquelle il a hérité de la commande d’une sculpture rendant hommage au génie latin. À une époque où la révolution industrielle a fait triompher l’image d’un Nord industrieux qui domine désormais un Sud économiquement à la traîne, il s’agit pour les commanditaires de l’œuvre de rappeler que « presque toute la civilisation de l’Europe et d’Amérique, dans ses éléments essentiels, a été créée, sur les bords de la Méditerranée, par les Grecs, les Latins et les Juifs dans le monde ancien, par les peuples qu’on appelle latins, au moyen âge et dans l’époque moderne », ainsi que l’écrit l’essayiste italien Guglielmo Ferrero en 1917 dans son ouvrage Le génie latin et le monde moderne3.
Initialement, le monument devait être placé dans le jardin des Tuileries, mais la Commission du Vieux-Paris a demandé à ce qu’il soit installé au Palais-Royal. Le 4 octobre 1919, le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts a concédé dans le parterre nord du jardin du Palais-Royal un emplacement précédemment occupé par une statue de Diane, qui est alors déplacée.
Le monument du « génie latin », d’une hauteur de 3,75 mètres, se présente comme une statue posée sur un socle. La figure masculine évoque à la fois les kouroi de la Grèce ancienne (fig. 4), mais aussi certaines statues romaines imitées de modèles grecs, telle la statue de Marcellus – précédemment identifiée comme celle de Germanicus – œuvre du Ier siècle de notre ère d’après un type grec du Ve siècle av. J.-C. (fig. 5). La statue du génie latin emprunte aux kouroi la posture avec une jambe légèrement en avant. Mais sa pose plus souple, moins hiératique, ainsi que sa coiffure aux cheveux courts le rattachent davantage au modèle romain, ce qui n’est pas étonnant puisqu’il s’agit d’exalter la latinité. Il faut également se rappeler que l’œuvre est exécutée en 1921 : pour les contemporains, la statuaire antique ne renvoie pas encore aux régimes fasciste et nazi qui l’instrumentaliseront plus tard.
Des symboles antiques ambivalents
Le génie latin de Magrou tient dans sa main droite une victoire, petite statue ailée, tandis qu’il s’appuie de la main gauche sur un faisceau de licteurs. Les faisceaux sont un assemblage de branches longues et fines – baguettes d’orme ou de bouleau –, attachées par des lanières autour d’une hache. Membres de l’escorte de certains magistrats romains, les licteurs exerçaient en leur nom l’imperium symbolisé par les faisceaux, qui représentaient le pouvoir de contraindre et de punir (les verges pour la flagellation, la hache pour la peine de mort).
D’origine romaine, le faisceau de licteur a connu une postérité politique importante. La Révolution française, qui s’est fortement inspirée de l’Antiquité, a réinterprété le symbole, devenu celui de la force et de l’union des citoyens français, rassemblés pour défendre la liberté ; emblème de la République « une et indivisible » (fig. 6), il a été repris sur les sceaux de tous les régimes républicains jusqu’à nos jours.
Dans l’Italie de la fin du XIXe siècle, le faisceau était également un symbole révolutionnaire, notamment en Sicile où divers mouvements démocratiques l’avaient adopté. Mais au lendemain du premier conflit mondial, les fascistes s’en emparent, se considérant eux-mêmes comme des révolutionnaires. Les faisceaux ornent ainsi le « Manifeste des Faisceaux italiens de combat » publié dans le journal Il Popolo d'Italia à Milan, le 6 juin 1919 (fig. 7), de même qu’ils deviendront en 1921 le symbole du Parti national fasciste nouvellement créé.
La référence antique est ainsi largement partagée, et ses symboles revendiqués de part et d’autre de l’échiquier politique. Associés au « génie latin », ces deux emblèmes renvoient à la volonté d’un Sud déclassé de prendre sa revanche, en affirmant son pouvoir, voire en proclamant une victoire à venir.
L’inauguration à Paris du monument du « génie latin » témoigne de cet œcuménisme. La cérémonie d’inauguration est éminemment républicaine et se déroule en grande pompe, devant un public nombreux, sous le haut patronage du président de la République Alexandre Millerand et en présence du ministre français de la Guerre Louis Barthou. Si Millerand et Barthou appartiennent à la droite modérée, le président du Conseil de l’époque, Aristide Briand, est plutôt classé à gauche, tandis qu’un grand nombre de ministres appartiennent au Parti radical, large parti centriste qui domine la plupart des coalitions gouvernementales pendant l’entre-deux-guerres. Lors de l’inauguration du Palais-Royal sont également présents des invités étrangers : l’ambassadeur d’Italie ainsi que des représentants de toutes les républiques latines, y compris celles du continent américain.
Mais la cérémonie n’en est pas moins plébiscitée par l’Action française. Fondée en 1899 pendant l’Affaire Dreyfus par deux anti-dreyfusards, Henri Vaugeois et Maurice Pujo, la Ligue d’Action française est le principal mouvement d’extrême droite de la France de l’entre-deux-guerres. Dirigée par le leader nationaliste Charles Maurras, l’Action française est devenue un mouvement royaliste prônant le « nationalisme intégral », c’est-à-dire le retour à une France antérieure à la Révolution française et à l’industrialisation, et débarrassée de ses éléments « étrangers » – Juifs, francs-maçons, protestants. Dans les années 1920 et 1930, l’Action française bénéficie d’une audience importante. Maurras, très attaché à sa Provence natale – il considère le poète Frédéric Mistral, chantre de la renaissance provençale, comme l’un de ses maîtres à penser –, est par ailleurs un fervent défenseur de la culture latine. Il n’est donc pas étonnant que le journal L’Action française, dans son édition du 13 juillet 1921, fasse l’éloge du monument du « génie latin », s’émerveillant devant ce « jeune dieu aux formes gracieuses et puissantes à la fois »4 au pied duquel veille la Louve romaine. L’ambiguïté du monument érigé par Magrou, qui met en scène des références latines universellement partagées, mais suggère également une supériorité de la « race » latine, permet à la République comme à ses adversaires de s’y retrouver.
Incarnation de la mère nourricière et protectrice, la louve de Magrou (fig. 8), contrairement à son modèle – celui de la Louve capitoline (fig. 9) –, ne reprend pas les figures de Romulus et Rémus.
Dans le monument érigé par Magrou en effet, la Louve n’est pas là pour rappeler la fondation de Rome : elle fonctionne plutôt comme une référence à l’Antiquité romaine en général, dont elle est une icône immédiatement reconnaissable. Elle rappelle également que tous les peuples latins ont tété à la même source, celle du « génie latin » qu’il s’agit ici de célébrer, comme le rappelle l’inscription latine qui surmonte la Louve de Magrou : Hoc monumentum ad ingenii latini gloriam a latinis gentibus anno MCMXXI erectum est (« Ce monument à la gloire du génie latin a été érigé par les nations latines en 1921 »).
Sur les faces latérales du socle, deux hauts-reliefs sont censés représenter deux moments-clés au cours desquels le « génie latin » s’est particulièrement illustré. Le premier illustre la découverte de l’Amérique (fig. 10), les marins de Christophe Colomb fraîchement débarqués offrant leurs présents aux « Indiens » étonnés.
Un Génois conducteur de conquistadors ! N’est-ce pas un trait d’union latine ? » s’extasie le journaliste de L’Action française qui rend compte de l’inauguration. Et d’ajouter : « Ces navigateurs n’étaient pas seulement, comme dit le poète, “ivres d’un rêve héroïque et brutal”5. Ils ne venaient pas tant conquérir que convertir : ils apportaient avec leur religion une forme renouvelée de l’antique civilisation latine.
Qu’est-ce que la latinité ?
L’allusion au Nouveau-Monde permet également de souligner que la latinité ne se limite pas au seul bassin méditerranéen, mais s’étend bien au-delà : l’expression d’« Amérique latine » a été forgée en 1856 à Paris par le Chilien Francisco Bilbao et le Colombien José Maria Torres Caicedo, avant d’être reprise ensuite dans les années 1860 par les propagandistes du Second Empire – notamment pour justifier l’expédition du Mexique6.
Lors de l’inauguration du monument du « génie latin » en juillet 1921, le continent sud-américain est d’ailleurs particulièrement bien représenté, notamment à travers la présence de l’ancien président du Mexique Francisco Leon de La Barra, qui célèbre dans son discours la formidable vitalité du génie latin : « Dans une admirable envolée, depuis sa naissance sur les rives ensoleillées de la Méditerranée et après s’être épanoui sur la noble terre de France, le génie [latin] s’élança à travers l’océan, réunissant ainsi nos républiques à leurs sœurs d’Europe, en les faisant toutes communier dans un même et magnifique idéal.7 »
Le socle du monument rappelle sur sa face postérieure cette dimension mondiale de la latinité (fig. 11) :
Ce monument à la gloire du génie latin a été élevé par la Ligue de la fraternité intellectuelle latine présidée par Paul Adam avec le concours des nations dont les noms suivent : République argentine, Belgique, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, République dominicaine, Equateur, Espagne, France, Guatemala, Honduras, Italie, Mexique, Paraguay, Pérou, Portugal, Roumanie, Uruguay et Venezuela. Il a été inauguré par Monsieur Alexandre Millerand, président de la République française, le 14 juillet [sic] 1921.
Charles Maurras lui-même est tout à fait favorable à cette conception de la latinité qui transcende largement les frontières méditerranéennes, comme il le dira encore à la fin de sa vie, dans un texte rédigé en 1950-1951 à la Maison Centrale de Clairvaux où il purge alors une peine de détention à perpétuité :
Ma Méditerranée ne finit pas à Gibraltar, elle reçoit le Guadalquivir et le Tage, elle baigne Cadix, Lisbonne et s’étend, bleue et chaude, jusqu’à Rio de Janeiro. Elle atteint le Cap Horn, salue Montevideo, Buenos Aires et, sans oublier Valparaiso ni Callao, elle s’en va, grossie de l’Amazone et de l’Orénoque, rouler dans la mer des Caraïbes, caresser amoureusement nos Antilles puis Cuba et Haïti, ayant reçu le Meschacebé (Mississippi) du grand enchanteur de Bretagne ; elle court au Saint-Laurent et, sauf de menues variations de température, va se jeter dans la baie d’Hudson où elle entend parler français.8
Mais la convergence entre la République et l’Action française autour de la latinité trouve rapidement ses limites. Si Maurras approuve la célébration du « génie latin », il déplore que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ait été gravée sur l’une des faces latérales du monument inauguré au Palais-Royal (fig. 12). Si la stèle représente des personnages « à l’antique », c’est bien la Révolution française de 1789 qui est célébrée : la Ligue de la fraternité intellectuelle latine, commanditaire du monument, a jugé bon en effet d’honorer les grands principes de 1789 dont se réclame la Troisième République. Mais pour Maurras, les idées de 1789 n’ont selon lui rien à voir avec le génie latin : elles ne sont qu’« un décalque d’originaux anglo-saxons, eux-mêmes de souche germanique », ainsi qu’il l’écrit dans L’Action française du 13 juillet.
Contrairement à la découverte de l’Amérique, les Droits de l’Homme ne sont donc pas une illustration du « génie latin », bien au contraire : c’est le protestantisme qui les a inspirés, le libéralisme et la démocratie étant « des erreurs indignes de l’esprit latin »9. La religion réformée est pour Maurras intrinsèquement étrangère à la latinité – tout comme elle d’ailleurs incompatible avec l’essence française : seul le catholicisme est une forme renouvelée « de l’antique civilisation latine ».
Le rapprochement franco-italien, prélude à une « Union latine » ?
Au début des années 1920, la référence à la latinité n’a pas encore été annexée par l’extrême droite, et la République parlementaire française pouvait se reconnaître dans un monument dédié au « génie latin », comme le montre l’inauguration en grandes pompes en juillet 1921 dans les jardins du Palais-Royal. Mais tout change avec l’instauration d’un régime fasciste en Italie en 1922. À partir de cette date, la République ne va cesser de tergiverser dans ses relations avec l’Italie : la « sœur latine » d’au-delà des Alpes reste-t-elle une alliée possible, malgré le caractère autoritaire de son nouveau régime ? Pour l’Action française au contraire, à partir de 1922 la situation se clarifie : le rapprochement entre la France et l’Italie fasciste serait le préalable à une « Union latine » plus large que Maurras appelle de ses vœux. Cette alliance est par ailleurs désirée par Mussolini lui-même10.
En janvier 1935, les accords de Rome, signés entre Mussolini et le ministre français des Affaires étrangères Pierre Laval, paraissent fonder une amitié franco-italienne durable11. Le 10 septembre 1935 se tient salle Wagram une séance du Comité France-Italie, créé au début des années 1930 afin d’encourager l’amitié entre Paris et Rome ; la soirée est marquée notamment par l’intervention du représentant italien, M. Soulioti, qui annonce sous les acclamations que « l’Italie et la France marcheront la main dans la main sur les routes ensoleillées de la paix latine »12.
Mais la perspective d’une alliance franco-italienne servant de moteur à une « Union latine » fait rapidement long feu. Le rapprochement entre la France et l’Italie est remis en cause dès 1936, éteignant les espoirs soulevés au milieu des années 1930 ; la proclamation par Mussolini de l’Axe Rome-Berlin, le 1er novembre 1936 à Milan, sonne le glas d’une possible « entente latine » entre les deux nations riveraines de la Méditerranée13.
Quant au monument du « génie latin », il a été transféré en 1993 à Béziers, ville natale du sculpteur Jean Magrou, où il n’a plus qu’une valeur ornementale (fig. 13). Son sens s’est aujourd’hui perdu, sans doute parce qu’il s’agissait d’un monument ambigu, renvoyant à des idées contradictoires : les droits de l’Homme et les valeurs démocratiques d’une part, l’existence d’une « race » latine d’autre part, l’universalisme d’un côté, les conceptions raciales inégalitaires de l’autre. Avec l’avènement du régime fasciste en Italie en 1922, puis du régime nazi en Allemagne en 1933, la situation va se clarifier, la statuaire d’inspiration antique étant désormais clairement associée aux régimes autoritaires.
Pour aller plus loin
FRAIXE, Catherine, PICCIONI Lucia et POUPAULT, Christophe, dir., Vers une Europe latine. Acteurs et enjeux des échanges culturels entre la France et l’Italie fasciste, Berne, Peter Lang, 2014.
La Latinité en question, Actes du colloque international de Paris, 16-19 mars 2004, Paris, éditions de l’IHEAL, 2004.
POUPAULT, Christophe, « La latinité au service du rapprochement franco-italien (fin du XIXe siècle - 1940) : un grand récit culturel entre grandeurs et rivalités nationales », Cahiers du la Méditerranée, n°95, 2017, p. 31-45.
Notes
Voir Philippe Foro, « Fascisme », dans Corinne Bonnet et Thibaud Lanfranchi, dir., Les mots de l’Antiquité après l’Antiquité, Toulouse, PUM, p. 56-57, et dans le même ouvrage : Catherine Valenti, « Nazisme », p. 92-93.
Voir Christophe Poupault, « La latinité au service du rapprochement franco-italien (fin du XIX siècle-1940) : un grand récit culturel entre grandeurs et rivalités nationales », Cahiers du la Méditerranée, n° 95, 2017, p. 31-45.
Voir Vincente Romero, « Du nominal “latin” pour l'autre Amérique : notes sur la naissance et le sens du nom “Amérique latine” autour des années 1850 », Histoire et Sociétés de l'Amérique latine, n 7, 1998, p. 57-86.
Benito Mussolini, « L’entente entre la France et l’Italie élément de stabilité et d’équilibre », Paris-Soir, 7 mai 1935, p. 3.
Caroline Pane, « Les “Italiens de Paris” du fascisme à l’après-guerre : artistes et expositions au service du rapprochement franco-italien », Cahiers d’études italiennes, n°28, 2019, p. 1-14.
Voir Christophe Poupault, « Amitié “latine” et pragmatisme diplomatique. Les relations franco-italiennes de 1936 à 1938 », Relations internationales n°154, 2013/2, p. 51-62, et en particulier p. 56-57.
Images et réception de l'Antiquité
Dossier dirigé par Anne-Hélène Klinger-Dollé et Questions d'images depuis 2024
Images et réception de l'Antiquité
En guise d'introduction
Réception de l’Antiquité aux XVe-XVIIIe siècle
Imaginaire collectif et transmission des mythes : de la ziggurat de Babylone à la Tour de Babel de Brueghel
Peindre les ruines antiques à la Renaissance : enjeux d’un genre nouveau
Le symbole, objet privilégié de la « restitution de l’Antiquité » par les humanistes de la Renaissance : l’exemple de l’ancre et du dauphin
Les Emblèmes d’Alciat : une réception humaniste de l’Antiquité par le texte et par l’image
Des images de Mithra en livre : la tentative de L'Antiquité expliquée (1719-1724) de Bernard de Montfaucon
Dessine-moi la déesse Isis. L’exemple des illustrations de la métamorphose d’Iphis au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles
Réception de l’Antiquité aux XIXe-XXIe siècle
Polychromie et réception de l’Antiquité
Étude de la polychromie dans un tableau d’Alma-Tadema
L’évolution de l’iconographie dans les manuels scolaires d’histoire de collège (1880-2009) : le cas de la Guerre des Gaules
Réception de l’Antiquité et vie politique. L’exemple du monument du « génie latin » de Jean Magrou (1921)
L’image de restitution dans le domaine du patrimoine architectural
La restitution virtuelle de la Rome antique à l’Université de Caen Normandie
Vade-mecum pour étudier en classe les relations entre Antiquité et art contemporain