Activités autour de l’ekphrasis dans le roman grec Leucippé et Clitophon d’Achille Tatius
Objectifs d’un travail sur ekphrasis littéraire et images matérielles
La spécialité HLP (Humanités, Littérature, Philosophie) au Lycée invite au premier semestre de la classe de 1re à travailler « les pouvoirs de la parole » de l’Antiquité à l’Âge classique :
Cette étude s’appuie sur une période de référence qui permet de mettre au jour les liens entre l’Antiquité et l’Âge classique. De l’aède grec récitant Homère de cité en cité à l’éloquence de la chaire, de la scène ou même de la conversation classiques, en passant par les disputes des universités médiévales ou les orateurs qui s’adressèrent à l’Assemblée athénienne ou au Sénat romain, ces périodes offrent le contexte et les œuvres dans lesquels l’art de la parole a trouvé un développement particulier.1
L'un des pouvoirs intrinsèques de la parole trouve son assise dans la puissance des images qu'elle tisse au fil de son discours2. De la réminiscence émue d'un souvenir à la projection imagée d'une scène grandiose par le biais de l'hypotypose, du portrait élogieux ou caustique aux analogies et aux métaphores évocatrices, l'image verbale, dans toutes ses manifestations, s'érige en acteur efficace de la convergence de l'auditeur avec la perspective du locuteur.
L’objectif est donc d’étendre ce recours à la littérature antique dans les cours de français tronc commun en 2de et en 1re dans le cadre de lectures cursives. Il s’agit de permettre aux élèves de retrouver une familiarité avec les fondements de la littérature moderne et de revivifier cette littérature dans le but d’en faire une ressource pour les élèves.
La séquence qui suit propose ainsi une entrée dans une œuvre narrative grecque (IIe siècle ap. J.-C.) à partir d’un travail sur l’image afin de faciliter et dédramatiser la lecture de l’œuvre choisie, compte tenu de son époque. La problématique est la suivante : comment permettre aux élèves d’appréhender l’importance de l’image et de son rapport avec l’écrit dans la lecture d’une œuvre antique ?
Dans le cadre du travail proposé, l’étude de l’image se fondera sur les ekphraseis qui jalonnent le roman, en faisant découvrir aux élèves non seulement le rôle structurel qu’elles jouent dans l’économie de l’œuvre, mais également l’importance des connaissances de la mythologie implicitement attendues des personnages comme du lecteur pour accéder pleinement à leur sens. Ces représentations mentales seront comparées à une production plastique antique afin de mieux confronter les élèves à la nécessité d’une culture riche pour comprendre le monde qui les entoure.
L’objectif est tout d’abord de construire un lecteur actif, qui ne s’arrête pas au premier degré de lecture mais cherche à interpréter symboliquement, qui fasse le lien avec ce qu’il sait et avec le reste de l’œuvre. C’est ensuite de faire acquérir des connaissances sur les diversions fonctions revêtues par l’image selon les époques et les contextes : fonction illustrative, didactique, narratologique et rhétorique, religieuse.
À la fin de cette séquence, les élèves circuleront de manière plus fluide entre différents types d’images, mentales et matérielles. Ils pourront établir des liens entre les images qu'ils imaginent, celles qui sont décrites dans les textes littéraires et celles qui sont représentées dans les créations artistiques de l'Antiquité. Cette démarche leur permettra de mieux comprendre comment, dans les sociétés anciennes où la maîtrise de l’écrit restait l’apanage d’une élite, le langage et l'art étaient entrelacés. La classe travaillera en deux demi-groupes, puis en classe entière.
Démarche pédagogique
Groupe 1 : travail sur le texte de Leucippé et Clitophon
On pourra recourir à la traduction française de Louis-Adrien Du Perron de Castera (1705-1752)3.
L'histoire raconte l'amour tumultueux entre Clitophon, un jeune Tyrien, et Leucippé, une jeune femme venue de Byzance. Promis à sa demi-sœur Calligoné, Clitophon tombe cependant amoureux de sa cousine Leucippé, qui débarque dans sa ville natale quelques jours avant le mariage.
Pendant ce temps, un jeune homme de Byzance appelé Callisthénès, venu chercher Leucippé dont on lui avait vanté la beauté, se trompe de jeune fille, enlève Calligoné et s’enfuit. Clitophon a alors le champ libre pour séduire Leucippé et une nuit il décide de se glisser dans sa chambre, mais ils sont surpris par la mère, avertie par un songe.
Les deux amants s'enfuient de Tyr par mer mais ils font naufrage en Égypte où Clitophon, découvre dans un temple consacré à Zeus, un tableau représentant le mythe de Persée et Andromède.
Il y avait, dans le rocher, un trou à peu près de la dimension d'Andromède ; l'aspect de ce trou signifiait qu'il n'avait pas été creusé de main d'homme, mais qu'il était naturel. Car le peintre avait représenté la cavité irrégulière, telle que l'avait produite la terre. Andromède était assise à l'abri de cette grotte, et on pouvait croire, à la voir, et en considérant sa beauté, qu'il s'agissait d'une statue fraîchement sortie de la pierre, mais, si l'on faisait attention aux chaînes et au monstre, on s'apercevait que la grotte était une tombe improvisée. Sur son visage la beauté s'unissait à la terreur ; sur ces joues se lisait la terreur ; et dans les yeux s'épanouissait la beauté. Mais, même sur ses joues, la pâleur n'était pas entièrement dépourvue d'incarnat, et l'on y voyait une légère teinte rosée. Et l'éclat de ses yeux n'était pas sans refléter l'inquiétude ; ils ressemblaient à des violettes à peine flétries. Le peintre lui avait de la sorte donné le charme d'une terreur qui l'embellissait. Il avait peint ses bras étendus sur la pierre ; une chaîne enserrait chacun d'eux, au-dessus d'elle, et le fixait au rocher, et ses poignets étaient suspendus, retombant comme des grappes de raisin. Les avant-bras de la jeune fille étaient d'un blanc pur, tournant au livide, et ses doigts avaient l'air d'être morts. Elle était ainsi enchaînée, attendant la mort ; elle était revêtue de ses ornements de noces, comme si elle avait été parée pour épouser Hadès. Sa tunique descendait à ses pieds, et elle était toute blanche. Le tissu en était léger, aussi ténu qu'une toile d'araignée, non pas comme celui que l'on fait avec les toisons des brebis, mais semblable à ces flocons ailés que les femmes de l'Inde ramassent sur les arbres pour les filer. Le monstre arrive, en bas, juste en face de la jeune fille, et est en train de remonter en fendant la mer. La plus grande partie de son corps est enveloppée dans la vague et il ne sort encore de l'eau que la tête. Mais, sous l'eau blanchissante, le peintre avait représenté, en transparence, la silhouette de son dos, son armure d'écailles, la courbure de son cou, sa crinière hérissée de pointes et les replis de sa queue. Sa gueule est large et profonde ; elle est ouverte, tout entière, jusqu'à la naissance des épaules, et, aussitôt après, c'est le ventre. Entre le monstre et la jeune fille avait été représenté Persée, dans les airs, en train de descendre. Il descend pour attaquer le monstre et est entièrement nu ; il n'a qu'une chlamyde jetée sur les épaules et, aux pieds, des sandales ailées. Un casque couvre sa tête. Le casque signifie le casque d'Hadès. De la main gauche, il brandit la tête de Gorgo et il la tient devant lui comme un bouclier. Et cette tête est terrifiante, même en peinture ; ses yeux sont grand ouverts, ses cheveux hérissés sur son crâne, ses serpents se dressent ; tout, en elle, est menace, même sur le tableau. Telle est l'arme de Persée dans sa main gauche ; dans sa main droite, il porte un fer qui tient à la fois de la faucille et de l'épée. La poignée qui le commence est une, mais, à sa base, elle devient double, et une moitié de l'arme est une épée, mais, à partir de là, elle se divise une moitié forme une pointe, l'autre se recourbe. La partie effilée en pointe reste une épée, comme son début et la partie recourbée devient une faucille, afin que, d'un même coup, une partie tue en transperçant et que l'autre blesse en coupant. Tel était, sur ce tableau, l'histoire d'Andromède.
Le roman de Leucippé et Clitophon, III, 7, Achille Tatius
L’activité 1 consiste à découvrir le mythe. Le tableau est perçu en point de vue interne, celui de Clitophon qui voit le tableau en faisant le tour du temple de Zeus. Quels sont les personnages présents sur le tableau ? Qu’est-ce qui caractérise chacun ? Comment Clitophon peut-il savoir qui est représenté ? Qu’est-ce que cela sous-entend ?
L’image est évidente pour Clitophon : la connaissance des mythes est répandue dans l’ensemble des civilisations antiques du bassin méditerranéen. Ils sont comme la clé de lecture du monde civilisé (Clitophon peut ainsi déchiffrer ce qui l’entoure) autant que du monde naturel (grâce aux présages comme on le verra plus tard).
On pourra rechercher d’autres ekphraseis dans le roman : l’enlèvement d’Europe (livre I), le cratère de Dionysos (livre II), les souffrances de Prométhée (livre III), le viol de Philomèle (livre V). On définira le procédé de l’ekphrasis.
L’activité 2 consiste à produire une image à partir d’un texte. On demandera aux élèves de dessiner le tableau décrit. On pourra procéder ensuite à une comparaison entre les dessins (fig. 1 à 4), puis avec le texte : quels éléments chacun a-t-il retenu ?
On pourra ainsi commenter le décor très limité : un rocher, la mer ou le positionnement des personnages : Persée est entre les deux : « Entre le monstre et la jeune fille, Persée était représenté descendant du ciel ». Andromède est décrite comme une statue, non comme une peinture (domination de la couleur blanche). Elle est évoquée uniquement en fonction de sa beauté et de sa frayeur. Le monstre est décrit selon ses formes. Persée n’apparaît qu’à travers ses accessoires (notamment ses armes : tête de Méduse et épée) et ses actions. Il n’y a ni caractéristiques physiques ni émotions mais il incarne la figure du héros. L’image apparaît donc presque mobile. Elle est perçue par un personnage capable de la décrypter et de l’interpréter. Cet épisode annonce le moment où Leucippé sera enchaînée sur le bateau des pirates et jetée à la mer : le jeu sur l’horizon d’attente est fondé sur la similarité entre les situations et la différence entre les issues.
Groupe 2 : travail sur la fresque de la villa d’Agrippa
La première activité consiste à découvrir le mythe. Cette fresque (fig. 5) est proposée en reproduction sans aucune indication. On demande aux élèves de quoi il s’agit. Ils doivent rédiger un texte qui décrive cette image.
La figure 6 donne à voir deux copies différentes. On remarquera que la copie 1 décrit plutôt dans l’espace (compléments circonstanciels de lieu, verbes d’état), ce qui crée un effet statique, tandis que la copie 2 ménage une progression dans le temps (compléments circonstanciels de temps, verbes d’actions), suggérant un effet mobile.
L’activité 2 consiste à produire une ekphrasis. On procèdera à l’identification du mythe, au repérage d’indices significatifs. On rédigera une nouvelle description de l’image. On aboutira à la définition du procédé de l’ekphrasis.
Lorsque l’on compare les deux descriptions rédigées (fig. 7), dans la première, les personnages sont déconnectés les uns des autres (verbes d’état), une atmosphère est évoquée, l’effet est dans l’ensemble statique. Dans la deuxième, les personnages interagissent (verbes d’actions), des détails sont évoqués, qui prennent du sens, une temporalité est créée, l’effet d’ensemble est mobile. Au total, la deuxième description est moins figée, elle « raconte » le mythe.
On constatera ainsi l’importance de connaître le mythe pour comprendre l’image matérielle. Si l'on ignore les mythes en question, leur incorporation dans le contenu littéraire devient impossible et les images demeurent dénuées de sens et immobiles, telles les représentations du mythe de Philomèle dans une peinture. Pour Leucippé, ces images restent incompréhensibles car elle ignore son histoire, et seule l'interprétation de Clitophon leur donne vie. Le fait que le personnage de Clitophon soit le seul à expliciter l'interprétation du mythe de Philomèle à l'intérieur du roman vise à persuader le lecteur de sa transmissibilité à travers le roman, ainsi que de l'importance de déchiffrer les signes présents au sein même du mythe.
En classe entière
L’activité 3 consistera à comparer texte, image fixe et image mobile. On recherchera ainsi les points communs et les différences entre le texte d’Achille Tatius et la fresque proposée aux élèves. Le texte d’Achille Tatius date du IIe s. ap. J.-C., la fresque est représentative du troisième style pompéien. Elle date de la fin du Ier s. av. J.-C. et elle ornait une villa près de Naples, appartenant alors à Agrippa Postumus, fils de Marcus Vipsianus Agrippa et de la fille d’Auguste, Julia4. Dans le texte comme dans l’image, le paysage reste vague et présente des éléments similaires. Dans les deux cas, la place des personnages est nettement définie. Les accessoires des personnages sont évoqués précisément par le texte : la robe nuptiale d’Andromède, la chlamyde et les chaussures ailées de Persée. Le texte donne à voir des personnages en mouvement (verbes d’action, au présent). La fresque est composée de plusieurs scénettes, qui correspondent à des moments différents du mythe. La proximité entre le texte et la fresque permettent de faire prendre conscience aux élèves de la diffusion et de la connaissance par tous du mythe en jeu : l’auteur, les personnages, le lecteur partagent un même savoir.
On pourra proposer une comparaison avec le film de Desmond Davis Le Choc des Titans (1981)5. Les élèves réfléchiront aux éléments qu’on retrouve dans le film, et qui étaient déjà présents dans le roman d’Achille Tatius et dans la fresque. On fera trouver les différences (Pégase, la tête de Méduse enveloppée). On leur demandera ce que l’image filmique apporte de plus. Les codes sont différents pour le spectateur moderne (Pégase), le film apporte du suspense (tête à déballer, chute dans la mer, retardement du dénouement…), on commentera l’apport de la musique. Pour finir, on pourra demander aux élèves à quel support ils sont le plus sensible et pourquoi.
L’activité 4 a pour but de comprendre le rôle de l’ekphrasis dans l’économie de l’œuvre d’Achille Tatius. Cinq indices principaux sont donnés au lecteur. Le roman s’ouvre sur une ekphrasis : l’enlèvement d’Europe par Zeus qui annonce l’enlèvement de Leucippé (et celui de Calligoné qui joue avec l’horizon d’attente du lecteur). Au livre I, chapitre 2, le narrateur du récit-cadre demande à Clitophon de lui raconter son histoire, surtout si elle ressemble à un conte : « εἰ καὶ μύθοις ἔοικε ». Il donne ainsi la clé de lecture : les aventures de Clitophon se donnent à lire à travers les mythes et donc les ekphraseis que nous allons découvrir. L’aspect décalé permet à l’auteur d’obtenir un lecteur actif qui s’interroge justement sur l’avenir des personnages, émet des hypothèses puis revient en arrière pour comparer. Le troisième indice est l’aigle qui vient annoncer le malheur qui plane sur le mariage de Clitophon et Calligoné : c’est l’oiseau de Zeus. Le tableau d’Andromède constitue le quatrième indice, qui se trouve dans un temple consacré à Zeus. Enfin, Persée est le fils de Zeus.
Le lecteur comprend donc petit à petit que les interventions du dieu sont prophétiques : cela crée un horizon d’attente avec lequel l’auteur va pouvoir jouer. Le rôle prophétique de l’image revêt une dimension religieuse et lui confère également un rôle narratologique. Après la lecture des livres I, II et du début du livre III, les élèves pourront faire des hypothèses de lecture sur la suite des aventures des héros à partir de l’ekphrasis d’Andromède.
Ainsi, les pouvoirs intrinsèques de la parole, manifestés à travers l'ekphrasis, se déploient en deux volets distincts : d’une part, l'aptitude à créer des images saisissantes, comparables aux créations picturales de l'Antiquité. Cette conception du rôle de l’image se trouve solidement enracinée dans l'enseignement rhétorique, un apprentissage commun à tous les auteurs antiques, les poussant à cultiver cette capacité. D’autre part, les œuvres plongent le lectorat antique dans une activité herméneutique intense. Le mythe se présente comme une métaphore de l'activité interprétative requise lors de la lecture, tandis que la dynamique des scènes représentées sur la toile reflète le processus sans fin d'une telle démarche interprétative.
L’activité 5 consistera à écrire une ekphrasis. En 1re, on demandera aux élèves de choisir une œuvre d’art et d’intégrer l’ekphrasis dans le roman étudié, en lien avec le parcours associé. Elle servira de présage aux aventures du héros. On pourra choisir parmi les romans suivants : Abbé Prévost, Manon Lescaut (parcours : personnage en marge, plaisirs du romanesque) ; Balzac, La Peau de chagrin (parcours : les romans de l'énergie : création et destruction) ; Colette, Sido suivi de Les Vrilles de la vigne (parcours : la célébration du monde).
Notes
Le lecteur pourra se reporter sur ce sujet à l’article d’Évelyne Prioux « Enargeia : l’évidence descriptive », dans le présent dossier « Images antiques »*.
Publiée à Paris, À l'Enseigne du Pot cassé, Collection Antiqua, 1930 et disponible en ligne http://hodoi.fltr.ucl.ac.be/concordances/Achilles_Tatius_leu03/lecture/7.htm. Cette traduction, que nous donnons ci-dessous, est assez libre mais elle est libre de droits.
Sur les caractéristiques du troisième style, voir l’article de Marlène Nazarian « La fresque antique », dans le présent dossier. Pour une description plus précise de la fresque, notamment des différents épisodes représentés, voir la notice dans la base Utpictura 18 (notice n° 020623).
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